Exposition temporaire du 13/03/19 au 30/06/2019

Les collections permanentes du Musée d’Orsay sont riches en Vuillard, Bonnard et Maurice Denis, nous avons vu récemment l’exposition autour du Talisman de Sérusier

Je ne pensais pas être aussi agréablement surprise par tant de nouveauté! Le projecteur éclaire un aspect original de leur production : Le Décor. Comme dans l’exposition Mucha la frontière entre Beaux Arts et Arts Décoratifs se trouve effacée. Encore une autre exposition-parente récente, celle du Japonisme qui trouve un écho!

Il faut imaginer les tableaux présentés non pas séparément, mais comme faisant l’objet d’une commande afin de décorer l’intérieur d’un appartement ou d’un hôtel particulier dans les plus grandes œuvres comme La Légende de Saint Hubert par Maurice Denis ou l’ensemble monumental pour Bing par Ranson.

On entre dans l’exposition par l’illustration des Femmes au Jardin avec la série des Jardins Publics de Vuillard qui m’a énormément plu! En face je découvre un Maurice Denis plus intime – inspiré par l’amour de sa fiancée – qui a peint sur le thème des saisons de petits panneaux colorés très séduisants, conçus pour le décor d’une chambre de jeune fille (celui que j’ai préféré : Avril ne doit pas être pris en photo) .

Bonnard a peint des jeunes femmes associées à des arabesques, des motifs végétaux et des animaux avec la série de grands tableau autour de la cueillette des pommes et du grand jardin mais aussi des longs panneaux verticaux (qui m’ont rappelé l’esthétique de Mucha).

Vuillard a aussi excellé dans les décors d’intérieur où il a restitué avec tous les détails possibles l’atmosphère d’une bibliothèque ou celle d’un salon féminin où l’on joue du piano ou on se livre aux ouvrages de dame. Papier peint fleuri, robe fleuries, détails des motifs du tapis et comme éclairage un volumineux bouquet de fleurs blanches en ombelles posé sur le piano….

Le troisième thème abordé est celui de l’Art Nouveau dans ses applications décoratives : abat-jours peints, paravent (de Marguerite Sérusier), papiers- peints de Maurice Denis… cartons pour des vitraux et même tapisseries (Maillol et Ranson) et même marqueterie(Ranson).

Enfin, on retourne au symbolisme avec les Rites Sacrés : Sérusier s’inspire de la forêt avec Le Rendez-vous des Fées et la grande composition de La Légende de Saint Hubert de Maurice Denis (pas trop à mon goût).

Ces Nabis ont su me surprendre! Quel bonheur!
Merci pour cette présentation ! Je n’ai pas vu cette expo et je pense ne pas avoir le temps de la découvrir ! Alors, avec cette chronique, c’est un peu chose faite !
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Je ne pense pas que j’aurai l’occasion d’y aller. Je pourrai toujours me rabattre sur le musée d’Orsay plus tard.
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A Orsay il y a plein de tableaux des Nabis mais celle ci est spéciale
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J’ai prévu une autre expo (je n’habite pas Paris)
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Quelle expo?
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Jacquemart andré
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Dommage je ne pourrai pas voir cette expo. J’adore les Nabis, je les ai étudiés à la fac il y a longtemps…
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