CARNET ÉGYPTIEN 2019
Les chantiers du désert

Je note les cultures autour d’Abou Simbel, la route fleurie, bordée de palmiers, des vergers d’agrumes. Une flèche indique le complexe agricole Toshka , El Mostakbal village, . El Salaam village. Sur place, je ne verrai rien de plus que des gros engins d’irrigation. Au retour à Créteil, sur Internet je découvre les projets pharaoniques consistant à dérouter les eaux du lac Nasser vers un lac intérieur Tochka, la création d’une ville nouvelle….Ces projets datent déjà de l’ère Moubarak, une station de pompage pharaonique « Moubarak » a été construite. Le président actuel Sissi a relancé ces initiatives. Malheureusement la documentation que j’ai découverte sur Internet est parcellaire, contradictoire et datée. Le rêve de faire fleurir le désert, d’implanter des millions d’Egyptiens dans cette « Nouvelle vallée » est-il en cours de réalisation ou est-ce un mirage ?

En tout cas, le désert semble bien travaillé par des engins de BTP géants, des camions charriant du matériel de construction ou des gravats circulent, je n’arrive pas à lever l’énigme de ce mur soigneusement construit sur des dizaines de km. Autre énigme pour moi : la ville New Toshka, est-elle habitée ? Evidemment, si nous étions en voyage organisé, peut-être un conférencier nous l’expliquerait. Rien n’est moins sûr. Le guides sont très diserts sur les antiquités pharaoniques et parlent peu du quotidien des Egyptiens, encore moins de leurs dirigeants.

Arrêt pour admirer un mirage, cela fait de l’effet.
Un vent de sable soulève un rideau jaune. Peut être la poussière des chantiers ? Le désert évoque l’idée de la solitude propice à la méditation. Dans le cas présent ce serait plutôt le contraire. On croirait entendre bourdonner les chantiers ? A intervalles réguliers on voit des tas résultant du travail de gros engins.
L’énorme cimenterie annonce le retour à l’urbanisation.
La croisière sur le Renaissance

Notre bateau : Le Renaissance.
Check in : 13h, pour le déjeuner.
Nous sommes très agréablement surprises : le navire est magnifique, bien entretenu. Notre cabine est luxueuse, grande comme une chambre d’hôtel 4 ou 5* avec tout le confort et une large baie vitrée. La salle à manger est encore ouverte le déjeuner-buffet est très appétissant (nous avions gardé un très mauvais souvenir des buffets jordaniens) . On nous attribue une petite table rien que pour nos puisque nous formons un « groupe de 2 ». Nous avons même un guide francophone rien que pour nous !

La croisière a prévu pour nous une « promenade en felouque » qui sera une promenade en bateau à moteur jusqu’à l’île Kitchener un peu décevante si je compare avec celle de Badri.
A 16 heures nous nous installons sur le pont du bateau pour voir le soir tomber, les felouques passer. Conditions idéales pour dessiner et les sujets d’inspiration ne manquent pas !
Tu nous les montre au peu tes dessins ?
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@claudialucia : patience je n’ai pas encore fini!
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Le désert est synonyme pour moi de solitude, de silence, sauf quand le chant des oiseaux s’élève au lever du soleil, recueillement… Les engins , les camions doivent perturber la beauté.
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@claudialucia : certes le désert est solitude et silence mais je suis fascinée par les chantiers surtout dans l’optique d’étendre les surfaces cultivées en Egpypte où la population croit de manière folle. Il va bien falloir que ces gens se logent et mangent
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