LE MOIS ITALIEN 2021
Je suis toujours fidèle au rendez-vous de Mai du Mois Italien que Martine anime avec enthousiasme. En revanche, j’ai fait quelques infidélités à nos policiers vedettes, Brunetti et Montalbano pour découvrir une nouvelle héroïne : Mariella De Luca, inspectrice principale romaine qui fait équipe avec sa collègue Silvia à la Questure de Rome. L’auteure, Gilda Piersanti, née en Italie, vit à Paris et écrit en français.
Jaune Caravage fait partie d’une série Les saisons meurtrières que je découvre à l’occasion. Peut être eût-il été judicieux de commencer par les premiers, qui ont aussi un titre coloré : Rouge abattoir, Vert Palatino et Bleu Catacombes. Les allusions aux épisodes précédents n’entravent pas la compréhension. J’ai été attirée par la couverture avec une belle photo du Tibre.
254 pages qui se tournent toutes seules pour une enquête bien embrouillée avec des rebondissements et une chute déconcertante (dont je ne vous dirai rien). Lecture distrayante avec ce qu’il faut de meurtres, de sexe et de drogue en filigrane. Passions adolescentes. Amitiés de lycée. Rêves de photos de mode et de gloire.
Et le Caravage dans tout cela? vous le trouverez à S. Luigi dei Francesi :
« Eva l’avait sortie de l’ombre comme le Christ de Caravage sort Mathieu de son tripot obscur et l’inonde de lumière jaune. Jaune Caravage. »
et à la Villa Borghese .
L’intrigue se déroule d’abord vers la Via Ostiense près du Gazomètre, un peu à l’écart de la Rome pour touristes. Si c’est la Rome touristique que vous connaissez, vous retrouverez les bords du Tibre et le Castel Sant Angelo et le pont qui y conduit. Vous imaginerez les traversées de Rome sur la Vespa rouge d’Eva…
Pour l’ambiance : des vers, des chansons, des poèmes et même des évocations artistiques plus sophistiquées, musique et peinture. Comme les pages se tournent vite, c’est bien amené, pas prétentieux.
ça pourrait me plaire, je ne connaissais pas!
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j’ai lu et aimé toute la série couleurs, pas des chefs d’oeuvre mais on passe un temps agréable sans se prendre la tête
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Une femme enquêtrice pour changer, ce ne serait pas mal. Mais j’ai encore beaucoup de Brunetti à lire.
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