Arrivée à Funchal

CARNET DE MADERE (2022)

Orly : 11h55, ciel couvert

Escale à Porto 35 minutes, les passagers pour Funchal restent à bord. Un  cortège se présente : des passagers portugais et un groupe entier de touristes qui n’a pas pu atterrir hier à cause des mauvaises conditions météorologiques. L’avion est retourné à Porto.  Transavia leur a payé l’ hôtel. Les nuages se séparent au-dessus de l’océan. L’avion perd de l’      altitude, nous découvrons des rochers noirs, volcaniques, îlots à l’avant d’une pointe. Sur un plateau très vert : en croix, une piste recoupée par une autre perpendiculaire. L’avion continue vers le large. J’ai des doutes, peut-être n’est-ce pas Madère ? L’avion remonte, décrit des cercles avant de descendre à nouveau. L’atterrissage est délicat. La piste est construite sur pilotis. Au lieu de ralentir le pilote remet les gaz. Au micro, l’hôtesse commente : « un petit avion occupe la piste ». Nouveau tour au-dessus de la péninsule rocheuse. Au troisième passage, enfin, l’avion atterrit sous les applaudissements des passagers (surtout de ceux qui devaient arriver hier.).

Aéroport de Madère : 23°C sous un beau soleil. Tout se passe bien chez Sixt. Une Twingo jaune orangé nous attend sur le parking. Le GPS de mon smartphone fonctionne. Autoroute jusqu’à Funchal. Des tunnels se succèdent. Sortie n°12, guidage parfait jusqu’à  l’hôtel FXPena.

FXPena occupe un pavillon au fond d’une allée fermée par un portail, carrossable, mais très étroite et, surtout, interdite. Il faut stationner dans la rue voisine. Ce n’est pas vraiment un hôtel, plutôt une auberge de jeunesse. Une grande cuisine partagée. Des douches partagées. La chambre propre et vaste, claire est meublée de blanc. Deux lits, pas d’armoire, un portant et des cintres. La télévision permet de capter TV5Monde.

La jeune femme qui tient l’établissement fait le planton debout dans l’allée. Elle insiste pour scanner nos passeports avant de nous laisser entrer. Méfiante mais gentille.

Impossible d’ouvrir le coffre de la Twingo ! heureusement le mari de notre hôtesse qui loue des scooters et des voitures, me montre le bouton caché à la base de l’essuie-glace arrière.

Je descends de nuit faire les courses (18h45) au centre -ville. Funchal brille de mille feux. Etrange pour moi, ces guirlandes de Noël sous cette température tropicale. J’ai abandonné parka et gilet.

Retour au XXème siècle : les commerces sont à l’ancienne. Dans une petite superette, on trouve de tout (pâte, riz, conserves, yaourts dans le frigo) mais pas de panier ni de caddy, je dépose mes achats à la caisse au fur et à mesure. J’achète des spécialités : un régime de petites bananes et des pasteis de nata.

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Auteur : Miriam Panigel

professeur, voyageuse, blogueuse, et bien sûr grande lectrice

2 réflexions sur « Arrivée à Funchal »

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