GUADELOUPE

Mireille nous a formellement interdit de faire la randonnée du Saut de la Lézarde, difficile, dangereuse et fermée. En remplacement je ferai celle du Saut des Trois Cornes à laquelle j’avais renoncé la semaine dernière. Munie du bâton de Mireille je suis bien décidée de la faire intégralement. Le sentier part des Bains de Sofaia. Il est à couvert dans une forêt tropicale très dense. Très bien tracé avec de nombreuses marches (toujours trop hautes pour moi). Il faut marcher sur les racines et être très attentive. Dès le début cela descend très raide. Il n’a pas plu depuis une semaine, le sol est sec et ne glisse pas. Je suis ma progression sur Visorando, cela me rassure toujours. Je n’aime pas commencer un parcours par une grande descente il faudra remonter en fin de circuit. En revanche, marcher toujours à l’ombre est un véritable plaisir.
Après 50 minutes, j’arrive à la Rivière Moustique qu’il faut passer. Je ne suis pas à ‘aise sur les gros rochers ronds, comme à la rivière de la Coulisse, j’ai encore le bâton dans une main et le téléphone dans l’autre et le même pantalon tout mou. J’essaie de coincer le téléphone dans le soutien-gorge. Je glisse et trempe le pied droit. Pourquoi avoir seulement le droit mouillé et pas le gauche. Je passe les pieds au fond et c’est bien plus facile. La cascade est merveilleuse. On peut même se baigner dans une vasque cachée. Malheureusement je ne suis pas seule ! un homme se tient en plein milieu de la photo pas du tout décidé à laisser le champ libre.
Trois possibilités pour le retour : le sentier sylvicole, le sentier de l’aller, ou la boucle complète par al trace de Baille-Argent (50 minutes). J’opte pour la dernière, plus longue mais beaucoup plus tranquille avec moins de marches. Je marche seule sans être dérangée.
Visorando avait estimé le circuit à 1h20 pour la boucle. J’en aurai mis 2h.
La suite de la journée ressemble à jeudi de la semaine dernière.

Apéro devant la Pointe Madame à Sainte Rose. Belle vue mais une alerte : les sargasses sont arrivées. Nous poursuivons vers la Plage des Amandiers. Dans le creux, avant un pont, on a installé une tente, une table et des bancs pour une « réunion culinaire » : deux barbecue, taille moitié de bidon, des marmites sur la table. La liste des prix est affichée (autour de 10€) morue, cabri, fricassée de coq, ailes de poulet…On prend un ticket dans un carnet à souches et on vous donne le plat dans une barquette à emporter. On peu aussi manger sur place, il y a des assiettes. Notre pique-nique est prêt. Dommage !
La Plage des Amandiers est bordée d’une belle forêt de hauts arbres . le amandiers guadeloupéens sont de grands arbres (Terminalia catappa – Badamier)accompagnés de hauts palmiers et de raisiniers-bord-de-mer près de l’eau. Ici aussi, des sargasses sur le bord de la plage. Ce ne sont pas elles qui empêchent de se baigner mais plutôt les vagues puissantes qui déferlent sur le sable mouillé très en pente. Personne ne se baigne.

Pour aller nager, nous retournons à la Pointe Granger à la limite de la mangrove. L’eau est si lisse que je peux nager comme à la piscine de longues traversées. J’ai gardé mes chaussons parce que l’eau est peu profonde et que les fonds sont rocheux. Des hommes ont mis à l’eau des jetskis. Je les surveille. Ils pourraient me couper la tête. En rpéparant leur matériel ils ont sonorisé la plage. En Guadeloupe, le fort volume est inévitable. Reggae ou musique créole, du rock un peu de rap. Au moment où je sors les 3 jetskis s’élancent. S’en est fini de la « piscine » tranquille. Nous rentrons.
💙
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Musique à fond partout, ça m’énerverait rapidement ! je préfèrerais la promenade en solitaire dans la forêt.
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