Nicolas de Staël – MAM

Exposition Temporaire jusqu’au 21 janvier 2024

1953 Agrigente

Je me suis précipitée hier, le premier jour de l’Exposition au MAM, 15 septembre, impatiente. Je ne pouvais pas attendre. Grand coup de cœur pour Nicolas de Staël l’an passé à Antibes au Musée PicassoPour l’affiche : Agrigente chère à mon cœur, véritable fascination pour la Vallée des Temples où nous sommes retournées plusieurs fois. Enormément d’attente, et aucune déception, énormément d’émotion. 

1953 Agrigente (encore)

Retour sur des tableaux connus que j’ai revus comme des amis retrouvés.

1953 Sicile

Découverte de ceux que je ne connaissais pas.

Eblouissement.

Comme il est juste ce jaune de soufre qui me rappelle les mines de soufre proches d’Agrigente peintes par Guttoso

1948 – Lavis et encre

Rétrospective chronologique qui couvre toute la carrière de Nicolas de Staël depuis ses voyages marocains (1936), ses tableaux abstraits . Ses compositions où les formes se déclinent, s’épurent, s’empâtent dans une salle appelée Condensation

1950 Composition

les tableaux sombres s’éclaircissent. les à-plats épais se fractionnent en tesselles de tableaux mosaïques,

1951 La ville blanche

Mon préféré dans la salle présentant ces Fragmentations est un bouquet de fleurs si transparentes et si épaisses que je les avais prises pour des glaçons

1952 Fleurs

Je zappe les footballers du Parc des Princes archi-connus pour m’intéresser  à une série de marines et de ciels qui s’éloignent complètement de l’abstraction, petits cartons aux formats de poche ou tableaux plus grands. 

1952 Ciel à Honfleur,

ou ces très petits du Lavandou

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Surprise par une très grande composition, théâtrale, symphonique. on se croirait portée sur une scène d’opéra. Illusion. Ce sont des bouteilles

1953 Bouteilles dans l’atelier

Eté 1953, Nicolas de Staël entreprend un voyage vers le sud : Provence sur le conseil de Char, puis Italie et Sicile. je n’ai pas eu la patience de suivre la chronologie pour présenter ces toiles lumineuses.

En 1954, il s’installe à Antibes . Je retrouve les toiles mystérieuses où apparaît une femme, Jeanne, son amante. Simplification des motifs, on dirait presque du Morandi. 

merveilleuse exposition!

 

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Auteur : Miriam Panigel

professeur, voyageuse, blogueuse, et bien sûr grande lectrice

15 réflexions sur « Nicolas de Staël – MAM »

  1. Déjà noté, je veux y aller. Figure to i que je n’ai vu je crois qu’un tableau de ce peintre, parmi d’autres, et là coup de coeur… Couplé avec Van gogh à Orsay, tiens, en projet.

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  2. Tu n’avais pas vu l’expo à Pompidou il y a quelques années ? J’avais adoré, j’ai d’ailleurs un peu peur de trouver celle-ci moins bien, mais je ne crois pas. Il y avait eu une belle expo aussi au musée Malraux au Havre et la cerise sur le gâteau, c’est qu’en sortant du musée, le paysage sous nos yeux était celui de certains tableaux (si tu ne le connais pas, le musée est au bord de la mer). Bref, j’ai réservé pour dimanche prochain.

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  3. Les tableaux des dernières années me transportent . Visite prévue, mais retour plus long, le temps de digerer toute cette beauté ! Merci tellement pour ce retour enthousiaste !

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  4. Une des rares expos parisiennes de la saison qui me fait envie, mais pas sûre de pouvoir la voir, je n’ai pas trop prévu de venir. C’est une si belle peinture !

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  5. J’aime beaucoup ce peintre et la lecture du livre de Denis Labayle « rouhe majeur » ! pas de déplacement à Paris prochainement dommage !!!

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  6. Beaucoup de mal pour laisser un com, il faut être connecté à WordPress ? Bizarre. Bref cette fois-ci. j’ai réussi, mais il m’est dit que la connexion ne dure que 1 heure. Bref il faut être motivée pour t’écrire :; et comme j’aime bien tes posts il va falloir que je trouve un truc plus pérenne .C’est la première fois que ça m’arrive. Désolée

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