Les Plages de Mirleft à Sidi Ifni

PLAGES DE L’ATLANTIQUE – MONTAGNES DE L’ANTIATLAS

Plage de Mirleft ; Sidi Ben Abdallah

La plage de Sidi Mohamed Ben Abdellah se trouve à la sortie de Mirleft. Un rocher percé se trouve en plein milieu. Un restaurant a installé une belle terrasse.

Mirleft : plage Ftaysa plage sauvage des oiseaux

Après les dernières maisons de Mirleft des pistes conduisent à la mer. Un grand panneau signale une « plage sauvage », trop tard, nous ne trouvons pas le chemin. Nous allons à la suivante la plage Ftaysa par une piste en très bon état sur près d’un km qui conduit à un parking gardé. Il est interdit d’emprunter la rampe. Avec une voiture légère nous n’aurions pas songé descendre nous enliser dans le sable. Je suis complètement seule sur la plage presque vierge (à part un cube de bois tout neuf : cabine ou WC ?). L’anse de sable est enserrée dans des rochers rouges noircis au contact de l’eau, encroûtés de moules et de balanes. Une compagnie de goélands est regroupée sur le sable. Du parking on aurait dit un troupeau de moutons.  Ils s’envolent à mon approche.

Arche de Legzira à marée haute

Continuant la route vers le sud, notre attention est attirée par des antennes et par un lotissement blanc et bleu. Nous arrivons à Legzira, une des plages les plus fameuses de la Côte Atlantique avec son arche de grès rouge. Une deuxième arche, la plus spectaculaire, s’est écroulée il y a 6 ans. Des petits hôtels, des restaurants ont installé leurs tables directement sur le sable. Dromadaires et quads attendent le client. L’arche est située au bout de la plage sur le sable mouillé. J’ai des doutes, si la mer monte ne vais-je pas être prisonnière de la marée ? J’interroge des promeneurs : pas de danger jusqu’à 15 h (la mer descend) . L’arche est en grès rouge, plutôt en pouddingue, conglomérat de gros galets à sa base puis granulométrie plus fine en remontant. D’après des documents trouvés sur Internet, il s’agirait de sédiments fluviatiles Crétacé reposant sur le Granite Précambrien.

legzira : marée basse

Nous continuons vers Sidi Ifni, jolie ville blanche de 20.000 habitants. Jusqu’en 1969 c’était une ville espagnole. Franco en avait fait une base militaire en 1934. Elle disposait d’un aéroport et d’un port relié par téléphérique. Nous cherchons un supermarché en suivant les indications du GPS nous dirigeons dans des rues parallèles qui ont des noms de villes Le Caire, Gaza, Khartoum. Le supermarché est situé à côté de l’hôpital bleu pimpant. Si la ville a l’air prospère et moderne, le supermarché destiné aux habitants : nouilles, semoule et sucre en vrac, sodas et produits d’entretien. Pour les produits frais, préférer le marché. Nous sortons bredouilles.

Le port ne se visite pas, il semble ruiné avec les pylônes en béton de l’ancien téléphérique. Vu d’en haut, il ressemble à un port de commerce, selon Internet sa vocation est la pêche et même en 2023 en forte augmentation : poisson blanc et crustacés. Des instituts de technologie halieutiques sont tout neufs.

Pique-nique face la mer à la Plage Sauvage – plage Tamhrouche. Seule installation en dur : la baraque de  Surf Point. Sur la palge deux surfeurs en combinaison sur le sable et deux gamins en short allongés sur leurs planches. Je parcours la plage, pieds dans l’eau et découvre au retour que des gens (genre hippies) ont aménagé une grotte.

Dernière plage de la journée : la grande plage de Mirleft Imin Turga à l‘embouchure de l’oued, juste sous la ville. La plus aménagée avec des parasols. A marée basse, je pourrais rejoindre le rocher pointu devant Aftas Trip, notre hôtel à 4 km mais si la marée monte j’ai peur d’être piégée. J’ai largement rempli mon contrat journalier de 13.000 pas et il est temps de rentrer si je veux profiter de la piscine. Un aller-retour dans l’eau glacée.

Jusqu’au dîner, nous profitons de notre terrasse et du spectacle du coucher du soleil qui s’enfonce dans un banc de nuages. Dès qu’il disparaît, des oiseaux très bruyants s’agitent. Ils ressemblent un peu à des merles pour la taille et la silhouette mais avec des ventres gris et un bec de choucas. On ne les remarque qu’au lever et au coucher du soleil. Le reste de la journée, ils restent discrets. Deux ou trois muezzins appellent à la prière. Quand ils ont fini, les enfants de la mosquée lisent en chœur le Coran.

Au dîner le tagine agneau et pruneaux est délicieux.

 

 

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Auteur : Miriam Panigel

professeur, voyageuse, blogueuse, et bien sûr grande lectrice

4 réflexions sur « Les Plages de Mirleft à Sidi Ifni »

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