PLAGES DE L’ATLANTIQUE – MONTAGNES DE L’ANTIATLAS

9h30, arrêt-photo au chapeau de Napoléon. La route d’Aït Mansour est sur la gauche presque en face de la piste des Roches peintes. Elle s’élève très apidement en lacets très serrés sur la montagne granitique aux reliefs arrondis. Les grosses surfaces polies rondes sont ravinées de rigoles et ressemblent à de grosses écailles. Très peu de végétation à part les amandiers défeuillés. Je suis bien inquiète pour eux. La sècheresse les a-t-elle tués ? De rares bourgeons qui commencent à fleurir me rassurent. La floraison a lieu normalement en février. Le soleil est éblouissant. Impossible de cadrer les photos, je photographie au hasard et j’effacerai tout après.

Nous parvenons sur une sorte de plateau avec des bosses proéminentes. Deux ou trois villages se tassent dans un creux. Puis la route redescend comme à la montée en épingles à cheveux. Heureusement nous sommes seules sur la route. Nous descendons dans un étroit canyon. Les lauriers roses soulignent le cours de l’oued avant qu’on ne voit de l’eau. Quelques palmiers aussi.

Dominique suit la route en voiture tandis que je marche, elle m’attend. Dans la palmeraie cette promenade est un enchantement dans la verdure, à l’ombre des palmes. La végétation est variée : palmiers, grenadiers, figuiers, caroubiers, arganiers qui donnent de l’ombre à de petits jardins clos. Les oiseaux et le murmure de l’eau m’accompagnent. Cette palmeraie est habitée : les maisons s’accrochent discrètement aux parois du rocher. Un restaurant panoramique est annoncé par un panneau mais il est bien caché. Au deuxième village, en face d’une petite épicerie tenue par des femmes en noir, il y a quelques tables d’un restaurant de plein air sous une tonnelle dans un jardin. Je commande une omelette berbère pour 13h.

La voiture fait un vilain bruit en sortant d’un parking. La roue avant droite est complètement à plat. Par chance, survient un jeune couple. Le jeune homme, Mohamed, grand et débrouillard change la roue en 5 minutes. Cette panne met fin à ma promenade enchantée. Nous rentrons directement à Tafraout au garage.
Mercredi, jour du souk à Tafraout. Il y a beaucoup de monde. A côté du souk j’avise un réparateur de cycles et de pneus. « Revenez dans une demi-heure » dit le vieux monsieur. Le prix ? cela dépendra de la crevaison. » 50 dh par trou ». Dit Bouchra notre logeuse. Effectivement « un trou, un clou, 50 dh » dit le vieux monsieur à qui je tends 100 dh qui m’en rend 50 dh. Le prix marocain !
il y a vraiment des paysages superbes !
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Je me souviens des amandiers en fleurs sur les pentes ocre rouge de l’Atlas près de Ouarzazate ! Pensez qu’ils sont morts à cause de sècheresse ! Quel dommage !
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@claudialucia : j ai envoyé par whatsapp mon billet à Hassan. Il m’a rassuree les amandiers sont en fleurs
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Dommage que la promenade ait été écourtée par l’incident technique ! Les sites sont superbes. (chouette pour les amandiers).
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