Marseille : L’Estaque et Carry-le-Rouet

CARNET PROVENCAL

Marseille – L’Estaque port

Pas un nuage, soleil radieux. Les amandiers en fleur se détachent sur le ciel bleu.

Le GPS nous offre un très joli parcours sur les hauteurs du XIIIème arrondissement par des chemins tortueux, des traverses, des ruelles étroites entre des murs de pierre.la ville semble très loin et brusquement, un building, une tour. Nous avions craint les embouteillages. Sur ces petites routes étroites, une seule voiture arrivant en face est un obstacle. On ne peut pas se croiser. Les conducteurs sont habitués, ils reculent jusqu’à un emplacement plus large et tout se passe bien.

Un panneau signale un Musée du savon de Marseille. Hélas, la savonnerie ne se visite que sur rendez-vous.

Nous arrivons sur le port avec ses grues géantes.

marseille l’Estaque

L’Estaque est un joli village qui a gardé son caractère. Cézanne, Derain, Dufy, Braque, Matisse y ont trouvé l’inspiration. Un Sentier des peintres conduit les touristes sur ls bords du port, monte à l’église et dans les rues. L’église est toute simple ; un vieil homme la sonorise avec un lecteur de cassettes. De belles villas surplombent le bord de la route, pas des bastides comme sur la Corniche JF Kennedy, mais des maisons Art Déco. La plus belle est la Villa Palestine de style mauresque avec ogives, arcs arabisants et créneaux en stuc. Les bateaux de plaisance en plastique ont remplacé les barques des pêcheurs. Autrefois la pêche faisait vivre le village u mémoire les plans des films de Guédiguian, le train qui circule sur les arcades…Nous ne sommes pas allées jusqu’à la Calanque Méjean où ont été tournés plusieurs films. Je le regrette.

Marseille L’Estaque – viaduc train

Nous sortons de l’Estaque par la route D5 vers l’Ouest en dessous des grandes arcades de la voie de chemin de fer – petit TER bleu qui me fait rêver. Arrêt au-dessus des plages des Corbières accessibles par des marches. Des gens se baignent mais je n’ai pas le courage de descendre pour remonter tout de suite.

La D5 devient D568 et monte dans le massif calcaire de la Côte Bleue avec ses rochers en chicots et pitons où poussent des buissons de lentisques et des pins. Des panneaux signalent des troupeaux de chèvres sauvages que nous n’avons pas vues. Nous traversons Le Rove et Ensues (station-service, Casino) maisons neuves toutes pareilles sans caractère.

Carry-le-Rouet

Cary-le-Rouet luzerne arborescente

Premier arrêt au début de la plage de Le Rouet-plage. Deux minuscules plages sont installées. La première galets et posidonies est malaisée pour marcher, la seconde est cimentée.

Au-delà de la base nautique s’étend une grande plage. Nous avons décidé de fêter ce jour de beau temps (et la Saint Valentin) au restaurant. A l’extrémité un restaurant a une belle terrasse couverte. Le patron très aimable nous installe une table sur le ciment au bord du sable. D’autres clients nous imitent. On se croirait en plein été. Alors qu’à pied j’ai mis moins de 15 minutes, Dominique en voiture va se perdre arriver au port de Carry, errer dans les villas. Il lui faudra l’aide du GPS pour trouver le Jean Bart. Pour se consoler de sa mésaventure, elle commande un mojito et le patron va cueillir exprès de la menthe dans son jardin.

Salades pour un déjeuner au soleil. Chèvre chaud disposé sur des croûtons arrosés d’un trait d’huile d’olive et thym sur un généreux mesclun, anneaux de calamars frits pour Dominique. Servi sans façons, avec beaucoup de gentillesse et très abondant. A une table voisine toute une famille s’installe pour gérer la location des canoës, kayaks et paddles encore à la bonne franquette.

Sur le sentier littoral de Carry-le-Rouet à Sausset-les-Pins

Dans l’eau, un groupe faisait du longe-côte en combinaison, plusieurs baigneurs en maillot sont restés un bon moment. Après le déjeuner, la plage s’est peuplée. Des enfants barbotent. J’ôte mes chaussures remonte mon jeans pour tâter de la température.

Nous poursuivons vers l’ouest jusqu’au port de Carry, jolie anse occupée par des plaisanciers mais défigurée par une tour de 20 étages. Qui a donné le permis de construire une telle horreur ?

Calanque de la Tuilière : le sentier littoral très bien entretenu mène d’un côté au Port de Carry-le-Rouet (1.8 km) et de l’autre côté à Sausset-les -Pins, promenade très agréable en balcon mais très fréquentée même en février.

 

 

 

 

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Auteur : Miriam Panigel

professeur, voyageuse, blogueuse, et bien sûr grande lectrice

4 réflexions sur « Marseille : L’Estaque et Carry-le-Rouet »

  1. Les chèvres du Rove produisent la fameuse brousse du Rove, AOC, délicieuse sur les crêpes avec du miel… Oui les paysages de ce coin font assez rêver. Vous avez eu de la chance pour la météo, parce que le mois de février a été très capricieux !

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