CÔTE D’AZUR

La Garde-Freinet
Pique-nique sous de beaux chênes liège. Des ouvriers déjeunent à quelques mètres. Dès qu’ils ont terminé ils mettent en route leurs tronçonneuses et abattent de grosses branches à quelques mètres de nous. Nous déménageons. Cet élagage m’étonne : pourquoi s’attaquer à des branches bien vivantes et laisser les noircis et morts après l’incendie.
Nous avons visité La Garde-Freinet, il y a deux ans. J’avais beaucoup aimé le petit Musée du Patrimoine présentant la culture du liège, la châtaigneraie, la sériciculture, l’apiculture. Je m’étais promenée dans les rues du village mais j’avais regretté de ne pas être montée au village fortifié perché très haut sur le sommet dominant le village. Imprenable ? Il fut démantelé pendant les Guerres de Religion en 1585 de peur que les Huguenots ne s’y retranchent.

A partir du parking de la Planète, deux itinéraires : un rouge réservé aux intrépides et un bleu plus facile. Evidemment je suis le bleu, bien aménagé, bien balisé avec des marches taillées dans le rocher ou consolidées par des rondins ou de la ferraille. De bonnes chaussure et un bâton de marche sont nécessaires. Après une demi-heure je découvre les fortifications taillées dans le roc entourées de douves (ou citernes ?). Un escalier de schiste termine l’ascension. Du village, il reste un petit four à pain, quelques fondations des maisons blotties au flanc de la montagne. Les restes ne sont pas très visibles mais il y a des panneaux explicatifs.

Puisqu’il fait très beau et qu’il est encore tôt nous faisons un détour (30 km) dans les Maures pour atteindre Collobrières. Une route étroite tournicote dans la corêt de chênes. A l’approche de Collobrières des châtaigniers se font plus présents. Ils n’ont pas l’air en forme. Sècheresse ou maladie ? Sur le versant sud se déploie la Chartreuse de la Verne et dans un creux le petit lac de barrage. A vol d’oiseau, notre gîte de La Môle est juste derrière.

L’office de tourisme de Collobrières est fermé, « consultable par téléphone ou par mail » informe un papier scotché sur la porte. Ce n’est pas ainsi que j’obtiendrai le plan de la promenade géologique que je m’apprêtais à suivre (commencée il y a 2 ans, interrompue par la pluie). Sans plan, je me promène au hasard dans les jolies places avec leurs platanes, les bords de la rivière, les rues qui montent à l’ancienne église ruinée ont des noms qui me plaisent Galilée, Copernic, Marat. Collobrières est la capitale autoproclamée des marrons glacés : j’achète une glace aux marrons exquise.

Nous rentrons au soleil couchant dont les rayons filtrent dans le feuillages des chênes, de temps en temps on voit les îles d’Hyères.
pendant mon adolescence j’ai été piégée en voiture par un incendie à Collobrière, brrrr c’est un souvenir difficile qui m’a fait cauchemarder longtemps
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@dominique : les incendies sont récurrents dans la région. Les arbres noircis en témoignent. L’avoir vécu est terrible!
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J’ai une nièce qui me parle régulièrement de ce village qu’elle aime bien, mais je n’ai pas eu l’occasion d’y aller moi-même.
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Je ne connaissais pas La Garde-Freinet. Merci de nous avoir fait profiter de la balade
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@je lis je blogue il y a une autre balade à La Garde Freinet faite il y a 2 ans
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Jolie balade…
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