Ismène est la sœur d‘Antigone, l’héroïne tragique qui me fascine. Je collectionne textes, représentations théâtrales, autour de cette femme qui dit non, qui défie l’autorité.
La tragédie laisse peu de place à Ismène Le roman de Michel Serfati lui donne la place centrale ajoutant un personnage : Phénarète, la nourrice fidèle esclave. Ismène, la blonde, l’ainée, est celle qui dit oui à la vie, qui goûte les beautés de la nature, qui chante, prend des amants à sa guise, qui prodigue de l’affection à ses frères Etéocle et Polynice. Tout l’inverse d’Antigone la rebelle, dont un cauchemar dès son plus jeune âge a révélé sa destinée tragique.
La première partie du livre est un résumé du mythe des Labdacides. Pour ceux qui se perdent un peu dans les histoires de cette famille bien compliquée cette mise au point est bienvenue. Je vais retourner à Sophocle surtout à Œdipe-Roi et Œdipe à Colone que je connais moins bien qu‘Antigone.
p121, au mitan du livre, Ismène se retrouve seule avec Créon, enceinte de Hémon. Que peut-il donc lui arriver. La tragédie est close. L’enfant à naître transportera-t-il la malédiction des Labdacides? Ismène retrouvera-t-elle l’insouciance de sa jeunesse et son appétit de vivre. Commence une longue errance. Elle retourne à Athènes et y rencontre Sophocle et lui offre son histoire dont il fera une tragédie. Puis, dans un chariot, avec la fidèle Phénarète et une petite escorte que lui accorde Créon, elle retourne vers les amants de sa jeunesse. Une femme seule, même princesse, est une proie fragile. L’hospitalité – une tradition méditerranéenne – lui offrira parfois du répit, parfois une menace voilée. Après avoir fait le tour de la Grèce, elle arrive en Sicile et trouve refuge à Motyé, colonie phénicienne, puis à Carthage…Nous parcourons tout le pourtour de la Méditerranée jusqu’au Sahara. Un beau périple où la princesse grecque devenue nomade a gagné une belle indépendance.
Belle, trop belle, figure féminine, peut-être trop moderne pour être crédible!
Une lecture agréable, prenante mais loin de la tragédie grecque.
Je vais peut-être m’abstenir alors 😉.
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@Antigone : Tu as enfin réussi à poster ton commentaire!
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Ah super 👍🤭
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je vais en rester à Antigone, j’ai vu tant de génération d filles (surtout des filles) adorer ce personnage.
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désolée mon commentaire est parti sans relecture …. (s à tant de générations ! et de filles)
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@luocine : parfois c’est le correcteur orthographique qui en rajoite
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J’ai vu Antigone au théâtre dernièrement. C’est vrai que Ismène est un personnage secondaire mais elle est importante car si Antigone est de l’étoffe des héros, Ismène ne l’est pas et elle gagne en humanité.
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j’avais vu au théâtre la pièce Ismène de Yannis Ritsos (en version lecture) j’avais trouvé intéressant de faire entendre son point de vue
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@eimelle : j’aime beaucoup Yannis Ritsos je vais chercher ce textr
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