FEUILLES ALLEMANDES

Franz Werfel est l’auteur des 40 Jours de Musa Dagh dénonçant le génocide arménien.
Né à Prague en 1890 où il a fréquenté Kafka et Max Brod. Poète, homme de théâtre, c’est le dernier mari d’Alma Mahler . Il se réfugie en France en 1938 puis aux Etats Unis en 1940, et décède à Beverley Hills en 1945.
Une écriture bleu pâle est un très court roman, 124 pages qui se lit d’une traite avec un suspense qui va croissant. J’ai pensé à La Peur de Stefan Zweig.
« Il y avait onze lettres dont dix tapées à la machine. la onzième écrite à la main se distinguait du lot et réclamait l’attention. Une grande écriture féminine penchée, sévère. Léonidas baissa machinalement la tête car sil sentait qu’il avait blêmi.«
Que lui réservera cette dernière lettre? L’intrigue est ramassée dans une journée de ce haut fonctionnaire, chef du Cabinet du Ministre.
Ce court texte, tout en finesse, restitue l’histoire du pauvre répétiteur qui a fait un très beau mariage et qui est arrivé au sommet de sa carrière. Analyse psychologique sensible et analyse sociale de la société de Vienne dans les années 30. En filigrane, la montée du nazisme et l’antisémitisme qui ne se cache pas. Une richesse d’analyse en si peu de pages.
Léonidas vit une journée de plus en plus tendue. Son mariage, sa carrière seront-ils compromis par cette lettre à l’encre bleu pâle?
Bonjour Miriam, un excellent roman, que Patrice et Eva avaient conseillé l’année dernière. Voici ma chronique : « Une écriture bleu pâle » de Franz Werfel – La Bouche à Oreilles
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@laboucheaoreille : merci pour le lien
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un auteur que je ne connais pas . merci de me le présenter !
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Un auteur que je n’ai pas lu. C’est une période qui m’intéresse beaucoup, je note pour l’an prochain.
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@Aifelle tu ne seras pas decue6
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Tu restes mystérieuse, et si tu fais référence à Zweig …
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@keisha : 124 pages! Si je commence à raconter ce sera de la mauvaise paraphrase et cela gâchera le suspense!
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Tu m’as convaincue en deux phrases : « Une écriture bleu pâle est un très court roman, 124 pages qui se lit d’une traite avec un suspense qui va croissant. J’ai pensé à La Peur de Stefan Zweig. » Je note le titre.
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La référence à Stefan Zweig est un argument imparable 😉. Je l’avais repéré lors des Feuilles l’an dernier, il faudra que je me le procure pour la prochaine édition.
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Quel plaisir de voir apparaître ce titre parmi les billets des Feuilles allemandes 2024 :-). Tu fais bien de ne pas trop en dévoiler ; je suis d’accord avec toi, c’est un livre extrêmement riche malgré le nombre limité de pages. Je parie qu’il fera de nouveau son apparition dans l’édition 2025 !
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