CAP SIZUN ET CORNOUAILLE
Mireille, une lectrice du groupe de lectures italiennes de Facebook, m’a donné rendez-vous pour une promenade en Baie d’Audierne. C’est une expérience singulière de rencontrer une lectrice des mêmes livres avec qui j’ai échangé depuis de nombreuses années.
Il est encore trop tôt, nous déjeunons à l’arrière de la dune qui borde la plage de Tréguennec. La grande plage de sable fin s’étale à perte de vue sur 10 km de Penhors à La Torche. Elle est protégée par un cordon dunaire. Seuls les blockhaus maintenant à moitié enfouis sous le sable mouillé donnent quelques repères ; certains sont décorés de graffs et d’étranges fleurs qui ressemblent à des moulins d’enfants.

Un monument étrange rappelle la Seconde Guerre mondiale : le Concasseur de galets bâti en 1943 par l’occupant allemand pour construire le mur de l’Atlantique. Un cordon de galets protégeait la dune, gisement paraissant inépuisable pour alimenter le concasseur. Après la guerre, le stock laissé par les Allemands a été utilisé pour la reconstruction du Port de Brest. Cependant l’extraction massive des galets a fragilisé la dune. Après les inondation de février 1948 l’administration a fermé le site.
Nous avons marché 2 heures, environ 8 km, pieds nus dans l’eau sous un soleil radieux. Plaisir de faire connaissance et de bavarder. Personne ne se hasarde dans l’eau, ni baigneurs ni surfeurs malgré le beau temps. La plage est dangereuse avec des courants de baïne. En dehors des zones surveillées en saison, la baignade et les activité nautiques sont interdites.
Double plaisir de la rencontre et de la balade. 8 kms les pieds dans l’eau, ça fait un bien fou.
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La plage de la Baie d’Audierne est interminable, jaurais bien prolongé la promenade délicieuse mais il faut bien rentrer
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