CAP SIZUN ET CORNOUAILLE

Du Parking du Sémaphore, je marche à pied le long du quai attentive à relire les panneaux historiques qui racontent l’histoire de la ville.

Une passerelle pour piétons relie une autre partie du port. A l’abri d’un mur un joli jardin exotique prospère à l’abri du vent. Sous l’Abri des marins, œuvre de Jacques de Thézac, un panneau présente ce philanthrope. yachtman, il s’est intéressé à la vie des pêcheurs, a fondé l‘Almanach du Marin puis l’Œuvre des Abris des marins . l’Abri d’Audierne ouvre en 1901. Il est conçu comme un foyer d’animation au rez de chaussée avec une salle de jeux, une bibliothèque, une infirmerie tient lieu de dispensaire et à l’étage des dortoirs. J’avais remarqué l’Abri des marins de Douarnenez peint en rose avec la devise « Aimez-vous les uns les autres «

Je comptais trouver à l’Office de tourisme un itinéraire de promenade touristique; mais le bureau est fermé. J’improvise donc. Dans la rue parallèle aux quais, de nombreuses vitrines de magasins et galeries, des bars, un cinéma mais tout semble fermé en semaine à 14h30 en octobre. L‘église Saint Raymond est perchée en haut de la colline. Venelles, escaliers, murs fleuris. Une venelle fait le tour du sommet. la toponymie Venelle du Chastel suggère un château disparu. L’église est fermée. Elle risque de s’écrouler. Une restauration est en cours. Joli clocher baroque (1731). Un navire surmonte la fenêtre au dessus du porche tandis que deux fines colonnes aux motifs en losange font penser à des cordages. un peu plus loin, il y a une grand église: Saint Joseph qui ne m’inspire guère.

En descendant la Rue Danton, je pousse la porte de la Galerie Cobalt. le peintre Thierry Benzaïd m’accueille aimablement et commente ses tableaux colorés. De loin, on dirait un damier en examinant dans les détails on devine la silhouette d’un phare, la carcasse d’une barque. jeux de bleus et de jaune. C’est beaucoup plus figuratif qu’il ne paraissait.