
CARNET NAPOLITAIN/ 8 JOURS EN JUILLET 2005
Port de Pouzzoles, ferries pour les îles
Nous descendons par les rues en pente et fleuries vers le port de Pouzzoles. La mer très bleue,est sillonnée par d’innombrables canots à moteur, hors bord, zodiaques qui vont et viennent en tous sens. La circulation nautique est à l’image de la circulation automobile. Il y a également les ferries qui relient Ischia et Procida.

Le site du « temple de Sérapis », en fait un marché (forum), est fermé. Comme il est en creux, on le voit beaucoup mieux d’en haut de l’extérieur. Les trois énormes colonnes d’un portique sont attaquées par les organismes marins. Elles montrent les variations importantes du niveau de la mer : bradyséisme. On reconnaît bien les échoppes. Je crois retrouver les latrines dans un coin à l’écart.
La Cumana
Pour Cumes, il faut trouver l’autobus, pour Baia, la Cumana – sorte de RER- Nous sommes passées devant la gare de la Cumana. On achète, enfin, le billet. Le train longe la plage sur le bord du golfe : bondée ! les chaises longues se touchent, les parasols se chevauchent. Je n’ai aucun regret d’avoir oublié mon maillot ! Nous passons entre deux lacs. Un restaurant sur pilotis à l’air très chic interdit la baignade publique. Protestations sur un calicot bien visible du train.
Nous voyons s’approcher Baia bien reconnaissable à son château sur un promontoire rocheux. Le train s’engage dans un tunnel. A Fusaro, nous comprenons qu’il aurait fallu descendre à la station précédente. Le temps de réagir, nous voilà au bout de la ligne à Torregaviota cette fois sur la mer tyrrhénienne, petite plage sous un rocher pittoresque. C’est l’heure du pique nique. La foule sur la plage ici encore, nous décourage. Reprenons le train en sens inverse jusqu’à Lucrino.