CARNET DE BUDAPEST – Toussaint 2008

Quartier juif : je découvre une synagogue Art Nouveau, très jolie. Un restaurant propose des spectacles de klezmer tous les jeudis soirs (dommage, c’était hier !)

– « quelle horreur ! »S’exclame D à la vue d’un groupe de statues contemporaines
– « quelle horreur, les camps ! » je lui réponds!
Un homme rampe sous le regard impuissant de l’ange doré suspendu.
C’est le monument commémoratif de Carl Lutz qui a sauvé de nombreuses vies.
Plus loin, dans l’enclos de la Grande Synagogue, le Saule Pleureur
dont les feuilles métalliques portent chacune le nom d’un déporté. A l’ombre de la Synagogue de la rue Doherty, les tombes disparaissent sous le lierre. La visite rue Doherty ne peut pas se concevoir comme une simple visite touristique. Le souvenir de la Shoah en est indissociable.