Botanique
Belle matinée d’été, il fait déjà chaud !
Aux Bains d’Aphrodite, je grimpe le sentier d’Aphrodite qui monte raide en lacets pendant un petit quart d’heure puis arrive sur une sorte de plateau calcaire planté de broussaille rase, en pente régulière. Genévriers ou thuyas ? Quelques caroubiers et surtout des cistes, trois sortes signalés « de Montpellier » « parviflora » et un troisième endémique à feuilles de sauge, mais défleuri, je ne vois pas la différence. Les anémones ici sont jaunes vif, la sauge est en fleurs. Le sol est couvert de très petites fleurs bleues ressemblant à des liserons minuscules, roses et jaunes. Le faux plat est interminable puis le chemin redescend à une fontaine à l’ombre du plus gros chêne que j’aie jamais vu. Enfin à l’assaut du sommet de la montagne surmontée d’une barre calcaire et de 
l’autre côté. Enfin la mer ! Bleue, limpide avec toutes ses criques de calcaire blanc. La descente par un raidillon en épingles à cheveu est la récompense. La vue sur la mer qui se rapproche est magnifique.
Baignade
On s’installe sur la petite plage que j’avais repérée la première fois. Protégée par la barre calcaire, très claire, entaillée de petites grottes. L’eau est merveilleusement limpide. Une plaque rocheuse lisse sous dix centimètres d’eau fait une sorte de piscine d’eau tiède, plus loin quelques rochers, des algues orange et des galets verts. Le soleil chauffe comme en juillet. Je me déchausse et trempe mes pieds avec un plaisir indicible. Cette fois-ci j’ai bien mon maillot que j’enfile rapidement, pressée d’aller me baigner dans cette baignoire naturelle, lisse et tiède. Hélas, une Land-Rover stoppe, son propriétaire trouve une autre crique mais il surgit devant nous, à poil, je n’ai aucune envie de me baigner en sa compagnie.
Nous déménageons pour l’autre extrémité de la baie bordée de galets verts. Avantage, la falaise fait de l’ombre. Mais l’eau est plus profonde et plus fraîche. J’entre avec circonspection. C’est beaucoup trop froid pour nager mais cela rafraîchit bien !
