
4h26 de pur plaisir!
Le réalisateur a pris son temps avec de longs plans qui nous permettent de détailler les décors et les costumes, de savourer la musique, de profiter pleinement des fêtes ou des décors naturels…Des tableaux aux murs qu’on a l’impression de reconnaître dans dees lieux différents comme des indices semés exprès pour que le spectateur les relève. Pas une seconde d’ennui, des rebondissements, des retours en arrière, des travestissements Les personnages, nombreux, ont des identités multiples, certains se dévoilent, d’autres restent mystérieux. Le Père Dinis, qu’en penser? On est dépaysé par la douceur du Portugais, toujours suprenant, un peu étrange à nos oreilles et en même temps familier.
C’est un feuilleton à la Dumas avec ses invraisemblances, ses duels à l’épée – incroyable ce suicide à la fin du duel alors que les adversaires viennent de se réconcilier!. Toute l’histoire du début du XIXème siècle défile devant nous, même la Révolution française, l’épopée napoléonienne. On voyage à Venise,en France…et toujours dans des châteaux, on aboutit au Brésil ou en Afrique(?)
Le film évolue dans une lumière fabuleuse, gamme de bruns pour les couvents, promenades verdoyantes sous les nuages ou la pluie dans des jardins romantiques et luxuriants qui me rappellent Sintra ou Buçaco, mélancolie d’un Portugal Atlantique. Lumière dorée des salons mondains, candélabres et dorures. L’or se reflète dans l’eau de l’océan ou d’un fleuve; Réminiscence d’unfilm ancien sur le fleuve d’or qu’est le Douro?
Et toujours, scandant les scènes, le théâtre miniature que le héros emporte partout avec lui…
Raté sur les écrans quand il passait à Lyon, j’attends patiemment qu’il sorte en DVD
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Probablement le meilleur film de l’année 2010 mais 4 heures 30 en salle, c’est long ! Vivement le DVD en effet pour pouvoir programmer l’entracte et la pause pipi.
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Comme dominique, j’ai raté les deux projections dans ma ville et j’étais assez énervée ! Mais bon, j’attends le DVD…
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