
Vivaldi- Bach Concerto ré mineur
Alexandre Gulmant (1837-1877) paraphrase sur un thème d’Haendel
Léon Bölmann (1862-1897) prière
Théodore Dubois (1837-1924) Fiat Lux
Contrairement à Saint Pierre, vide, seulement quelques bancs, ici, dans la Cathédrale, tout l’espace est encombré de sorte de stalles fermées, orientées vers la chaire rappelant l’organisation des églises écossaises, en immense. L’orgue de la Cathédrale avec ses 6700 tuyaux fut au temps de Franz Liszt le plus grand du monde, Liszt composa les pièces destinées à son inauguration. Le buffet d’orgue, 15ème siècle est en bois peint camaïeu vert. Je filme pendant Vivaldi la merveilleuse chaire baroque surmontée d’un ange musicien. Lentement je suis la spirale descendante décorée de statuettes de bois représentant les apôtres et les évangélistes de Thobias Heines(1644). J’aurais bien filmé le buffet d’orgue pendant Haendel (Le Messie) malheureusement il est à moitié caché par un échafaudage.
De ma place, je ne vois qu’un seul vitrail (19ème siècle) et la rosace. La Prière de Bölmannn n’est pas convaincante. Le Fiat Lux fait résonner toute la cathédrale.
A la fin, le public est hésitant : applaudir ou ne pas applaudir dans une église ? L’assistance se précipite dans le vaste cloître dont les hautes galeries en ogives sont encombrées de vestiges divers : statue de l’évêque Albrecht von Buxhoeveden , le fondateur de Riga, vieux cadran d’horloge, coq de girouette, poutres calcinées, cloches… Incongrue : une grosse tête d’idole païenne taillée ans un bloc de granite.