Sigulda Balades le long de la Gauja et châteaux

les fgrès multicolores de la Gauja

Suivant l’itinéraire conseillé par la dame du parc, nous trouvons le petit parking dans la forêt, juste au dessus de la rivière Gauja l’endroit idéal sans la présence des moustiques très tenaces qui s’invitent également au pique-nique. Il serait facile de les éviter en quittant l’ombre pour le soleil mais nous n’aurions plus de banc !

Au menu, des petits pains fourrés à la viande, au jambon et à la saucisse achetés à la superette sous le bistro de la Réserve.

Un très bon chemin également emprunté par les cyclistes, descend à la rivière. Une passerelle enjambe la Gauja, cours d’eau tranquille à l’eau brune(le grès rouge est ferrugineux). Le sentier longe la berge. Il passe sous des bouleaux de taille impressionnante au sol comme de petites lances vert très foncé, les tiges articulées d’equisetum, pas la prêle qui a des feuilles en collerette,  mais celle qui ressemble à une pique.

Le cours d’eau a creusé des falaises dans les grès multicolores. Le sentier est très bien entretenu. Les portions de prés traversées ont été tondues entre graminées et fleurs. On a mis des planches sur les tronçons humides. Je termine cette promenade à l’intersection du chemin qui mène au siège de l’Empereur (comme à Corfou mais là il s’agissait de Guillaume II). Ici, l’Empereur est un Tsar, mais lequel ?

Rentrant par le chemin des écoliers, nous découvrons la station de téléphérique qui rejoint Krimulda à Sigulda, le câble traverse toute la vallée (cela n’a plus l’air de fonctionner). Le Palais de Krimulda, un manoir néo-classique du 19ème a été transformé en maison de repos, de prés il est moins reluisant que de loin.

Cachée dans la verdure, nous découvrons la plus jolie maison qui soit : rez de chaussée en pierre, les gros galets sont entourés de petits, véritable mosaïque, l’étage ceint d’un balcon de bois. Une vigne vierge grimpe jusqu’au toit. Fenêtres soignées aux découpes de bois. Massifs fleuris.

Nous ne voulons pas quitter Sigulda sans avoir vu ses châteaux : le neuf, celui du Prince Krotopkine (fin 19ème) très kitsch, le vieux, celui des Porte-Glaive est en restauration. L’accès est interdit au chantier. Dommage ! La tour carrée du donjon a de l’allure, il reste de hauts murs de pierre.

Je m’installe sur la terrasse en bois du restaurant de l’hôtel sur une grande table rectangulaire sous un grand parasol carré rouge. Sur la table un bégonia jaune dans un pot.

Trois quart d’heure de piscine, ouverte pour moi seule à l’hôtel, beaucoup d’aller/retours!

On a acheté le dîner au supermarché Elvi : 7.5 Lat(12€), 2 salades une coleslaw, l’autre betteraves+pommes de terre+chou 1 yaourt et du pain aux raisins, noisettes abricots.

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Auteur : Miriam Panigel

professeur, voyageuse, blogueuse, et bien sûr grande lectrice

2 réflexions sur « Sigulda Balades le long de la Gauja et châteaux »

  1. Volver était peut-être plus « chaud » que La piel que habito, mais c’était une histoire d’inceste. La piel que habito est un thriller qui met à mal le spectateur, notamment dans la scène terrible où Vincent regarde le reflet de son corps amputé dans la glace, et puis cette lente transformation, ce jeu avec le désir du spectateur, c’est du grand art.
    Quant à Melancholia, je te comprends tout à fait. Mais Bergman a levé le bras droit avec passion à un meeting d’Hitler dans les années 30 en Allemagne. Faut-il boycotter les films de Bergman ? Le plus beau personnage de Fanny et Alexandre est le juif, l’amant de la grand-mère des enfants du titre. Je n’ai pas de réponse à cette question.

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