Beautiful Valley – fin d’une utopie

TOILES NOMADES

Fiction ou documentaire?

Personne n’a décrété la fin du kibboutz. Les anciens, les pionniers, les fondateurs disparaissent et avec eux le rêve des pionniers. Les chambres sont devenues de vrais appartements avec réfrigérateur, clim, cuisine complète. Les maisons d’enfants ont fermé. La salle à manger collective existe encore mais on paie en caisse avec une carte magnétique. D’ailleurs, on a décidé de la fermer, les gens l’ont désertée et la caissière se retrouve au chômage.

Hana – 80 ans – s’accroche à l’idéal de travail. On lui interdit de travailler. C’est porter atteinte à sa dignité. Elle résiste et travaille clandestinement. Toute l’histoire est portée par la personnalité exceptionnelle de Hana qui n’avait jamais imaginé avoir un compte en banque, jamais imaginé vieillir, non plus.

J’ai tout retrouvé. Les carrelages, les petits cheminements, les jardins et les arroseuses. Mais tout a vieilli. On n’a pas modernisé. Simplement, on a déserté la vie collective, l’individualisme a tout gagné. Immense nostalgie.

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Auteur : Miriam Panigel

professeur, voyageuse, blogueuse, et bien sûr grande lectrice

4 réflexions sur « Beautiful Valley – fin d’une utopie »

  1. je vais regarder cette vidéo avec plaisir et nostalgie, j’ai rêvé d’aller vivre un peu de temps en kibboutz et j’ai même préparé le voyage avec l’aide d’un professeur à l’époque de mon adolescence, le voyage n’a jamais eu lieu finalement guerre oblige, cela me reste comme une épine
    j’ai entendu il y a peu une émission sur la fin des kibboutz, comme tu le dis l’individualisme à tout emporté

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    1. @Dominique: le kibboutz et son idéal communautaire a été le rêve de nombreux !pour moi cela a été beaucoup plus qu’un rêve, ma jeunesse. Ceci dit, les Hana n’étaient pas facile à vivre au quotidien avec leur rectitude morale

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  2. Ce film n’est pas sorti chez moi, j’espère le voir dans quelques semaines, il ne doit pas y avoir beaucoup de copies. J’ai une amie qui est partie travailler deux ans en kibboutz, avant de repartir pour d’autres coins de la planète.

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