La maison à vapeur – Jules Vernes

SAISON INDIENNE

Vingt mille lieux sous les mers, Le Tour du monde en 80 jours….Bien sûr je les connais, mais les ai-je lus? N’ai-je pas vu des adaptations au cinéma, des éditions pour la jeunesse? Il est plus que temps de relire (ou lire) Jules Verne.

L’acquisition de ma liseuse incite au  retour aux classiques (gratuits). J’ai téléchargé La maison à vapeur, sous-titrée, Voyage à travers l’Inde septentrionale, à l’occasion de notre voyage au Rajasthan.

 

 

Le roman se déroule en 1867 en Inde, dix ans après la révolte des Cipayes et met en scène des figures historiques de ce conflit le colonel Munro et Nana Sahib, le chef de la révolte. La lecture de la Maison à vapeur est intéressante par cet aspect historique.

 

Jules Verne est le précurseur du Camping Car  : ses héros, ennuyés des voyages en train, rapides mais peu touristiques, se déplacent dans ce curieux équipage  mis au point pour un Rajah hindou: deux pavillons au style de pagodes sont tirés par une sorte de locomotive à vapeur cachée dans un éléphant géant capable de rouler sur les routes indiennes et même de traverser les cours d’eau, véhicule amphibie. Curieuse de l’histoire de l’automobile, j’ai comparé la date de sortie du feuilleton 1880 avec celle des premières automobiles! Encore, Jules Verne est en avance sur son temps, mais de peu cette foi-ci!

Cette traversée de l’Inde septentrionale, de Calcutta à Benarès, le long de la vallée du Gange dans l’Inde victorienne est pittoresque. Mon passage préféré est sans doute l’arrivée de la mousson dans une forêt, de l’orage et de l’incendie que la Steam House a dû fuir à toute vapeur….

chasse à l’ours miniature Udaipour

La deuxième partie dans les contreforts himalayens m’a un peu rebutée : il est beaucoup question de chasse au tigre – plaisir partagé par les britanniques et les rajahs indiens – couleur locale et d’époque que je ne goûte pas du tout. La figure comique du naturaliste devenu pourvoyeur des zoos et des cirques ne m’a pas tant diverti. L’attaque du camp par les tigres est un grand moment de la littérature d’aventure…. peut être n’ai-je plus l’âge?Mais il ne faut surtout pas abandonner le livre parce que de nouvelles rencontres, de nouvelles aventures attendent le lecteur. Je ne les dévoilerai pas, même sous la menace d’un troupeau d’éléphants! Fin du roman haletante.

Le parti pris d’éviter les villes où s’était déroulée la Révolte des Cipaye prive le lecteur de la visite de Delhi et d’Agra que j’attendais.

maison à vapeur représentée par Royal de Luxe

 

 

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Auteur : Miriam Panigel

professeur, voyageuse, blogueuse, et bien sûr grande lectrice

7 réflexions sur « La maison à vapeur – Jules Vernes »

  1. Tout à fait extraordinaire, j’ai toujours eu envie de visiter la maison de Jules Verne devenue musée je crois que l’on doit y voir des choses curieuses
    C’est un plaisir d’avoir avec les liseuses des textes à portée de main que l’on peut lire quand l’envie nous en prend

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    1. @Dominique : moi aussi j’ai envie de visiter la maison de Jules Verne. Pour la liseuse, j’avais téléchargé d’autres ouvrages plus ou moins connus malheureusement elle a été volée dans ma valise à Orly.

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  2. Ah, j’adore Jules Vernes! Du mois, qu’est-ce que j’ai pu l’aimer… je plains franchement l’enfant qui n’a pas grandi en dévorant ces aventures… cependant, je suis surpris de ne pas connaître ce livre… merci pour cette belle découverte!

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