CARNET SÉNÉGALAIS

Vendredi 1er mars : Vol Corsair
Programmé initialement à 15h35, puis à 16h35. A l’enregistrement on annonce du retard. Sur le tableau défile l’heure du vol : 17h10 puis 18h10. On se perd en conjectures. Corsair ne donne aucune explication. En revanche, au passage de la sécurité, les passagers pour Dakar sont orientés vers des files spéciales. Que se passe-t-il ? En ce temps de guerre au Mali, on devient un peu parano. Une rumeur se répand auprès des habitués : aujourd’hui Corsair inaugure sa nouvelle liaison pour Abidjan, l’avion de Dakar aurait été réquisitionné pour ce vol et on attendrait un nouvel appareil pour Dakar.
L’embarquement est chaotique. On décolle vers 19h dans les nuages. Rien à voir par le hublot, on joue au Solitaire sur l’écran. Très bonne paella aux crevettes. Nous atterrissons juste avant minuit. Les formalités durent une bonne heure. Notre guide, Bouba, attend depuis 21h30 dans la rue.
La voiture est un pick-up Mitsubishi . Bouba enfile une cordelette dans les poignées des valises qui seront à l’air libre. « Ici on est au Sénégal, elles ne risquent rien »répète-t-il.
Difficile de se faire une impression de Dakar en pleine nuit. L’odeur iodée de la mer nous saisit plaisamment. Le 4×4 roule sur des autoroutes (même signalisation bleue qu’en France) périphérique ? Contournement ? Ronds-points, la voirie sénégalaise est plutôt moderne et bien goudronnée sauf aux approches du Lac Rose où on emprunte une piste de latérite sur un tronçon avant de retrouver le goudron.

3h du matin, arrivée Chez Salim Emile ouvre le bungalow n°2, une case ronde décorée avec un perroquet bleu, recouverte d’un toit de chaume. L’intérieur est assez spartiate mais de bon goût. Le plafond est en vannerie soignée : de petits boudins réguliers faits de paille de graminées enroulés dans des feuilles de rônier, longs et élégants cigares couleur paille s’enroulent autour de la pièce. Les deux lits sont équipés de moustiquaires suspendus à un cercle. La clim est règlée à 25°C pour chasser les moustiques et assécher l’atmosphère. Une cloison discrète sépare la salle d’eau derrière un rideau, de l’autre côté on peut ranger les valises et poser les vêtements sur des étagères en feuilles de palmier.
Après avoir éteint le climatiseur le grondement régulier de l’océan nous berce.
quelle jolie case! Ce devait être agréable de séjourner là!
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@claudialucia : cette case est la plus jolie de l’extérieur mais nous en aurons de plus spectaculaires, à suivre….
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