Goris – cheminées de fées

CARNET ARMÉNIEN

les lilas et les cheminées de fée

Une arche de pierre annonce l’arrivée à Goris. De là, un beau point de vue sur la ville permet de découvrir les cheminées de fées. On voit également les quartiers soviétiques  avec les immeubles roses et d’autres plus modernes en verre. Le plan en damier annoncé par nos guides ne nous empêche pas de galérer même avec le GPS. Il faut une bonne demi-heure avant de trouver l’hôtel Mirhav. Les noms des rues sont introuvables (après avoir comparé les plans google-map et Kaplanian, je constate que le nom des rues a changé. La rue Machtots que nous cherchons s’appelait autrefois Lénine). Un homme nous dépanne. De tout son long discours en russe, je comprends qu’il faut rejoindre la station-service en haut de la ville. Bon  conseil ! Un panneau indique l’hôtel Mirhav. Nous sommes passées devant sans le voir.

La rue Machtots est bordée de belles maisons de pierre anciennes du 19ème siècle avec un ou deux étages et des balcons. Au 19ème siècle Goris était la 4ème ville d’Arménie après Gümri, Yerevan et Gavar. Grand bazar où l’on vendait des tapis, des cuirs, des clochettes, fruits secs, métaux et textiles venant de loin. Les maisons anciennes et leurs jardins, les arbres plantés sur les trottoirs donnent à Goris un charme tranquille.

L’hôtel est une grande maison de pierres irrégulières s’ouvrant sur un jardin.Il est meublé de très beaux meubles anciens aux tiroirs marquetés ; des bandes de kilim ont été cousus aux voilages et sont du meilleur effet. Notre chambre est claire, avec  tout le confort, un beau carrelage dans la douche, la télé a les branchements adéquats pour visionner les photos.

Cheminées de fées à Goris

Les cheminées de fées du vieux Goris ressemblent à celles de Cappadoce (aussi de nature volcanique). De nombreuses ouvertures montrent qu’elles ont été habitées. Le village troglodyte est maintenant abandonné. Le cimetière s’étend au pied des cônes, fleuri de lilas violets qui embaument. Je grimpe la pente raide pour m’approcher des rochers.

Juste avant le dîner Jacques a appelé. Il a choisi pour nous du bœuf sauce géorgienne quelquechosevili et du pilaf aux fruits secs (raisins, abricots et amandes caché sous une croûte de pain feuilleté  jaune, aérienne et croustillante. La sauce géorgienne est faite avec des tomates fraîches et des oignons. Après le plat principal on attend que la serveuse propose un thé ou un café, à cette heure du soir c’est plutôt une tisane qu’elle accompagne d’un gâteau.

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Auteur : Miriam Panigel

professeur, voyageuse, blogueuse, et bien sûr grande lectrice

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