méir shalev : Ma grand-mère russe et son aspirateur américain

LITTÉRATURE ISRAÉLIENNE

Nahalal le moshav de méir shalev

 

De Méir Shalev, j’ai lu (2fois) Que la Terre se souvienne. Ma Grand mère russe et son aspirateur américain se déroule dans le même moshav de Nahalal.
Roman autobiographique, saga familiale, commençant en 1890 à Makarov, Ukraine, se poursuivant jusqu’à la fin du 20ème siècle.
Je me suis surtout attachée aux personnages des pionniers, de la deuxième ou de la troisième Alyiah, venant de la Russie, avec leur accent, leur idéal rayonnant,  leur énergie pour assécher les marais, bêcher, greffer les arbres, et combattre la boue l’hiver et la poussière l’été.

« Mais la manucure incarnait un symbole négatif, le pire de tous, car elle s’appliquait aux doigts, aux mains industrieuses vouées à labourer, bêcher,semer et construire. Les mains des pionniers que la révolution devait arracher à la plume, au commerce, à la casuistique talmudique pour les renvoyer aux outils et aux travaux des champs… »
C’est là qu’intervient le fameux aspirateur, cadeau d’un double traître qui a préféré faire des affaires en Californie.

« L’Amérique ignorait sans doute que, dans mon jeune âge,en sus de l’Union soviétique, de l’Allemagne de l’Est et la  Corée,  elle avait un autre ennemi. Oh pas très puissant ni spécialement dangereux, à vrai dire, mais virulent acharné et moralisateur : une poignée de moshavim et kibboutzim – le courant pionnier en Terre d’Israël. »
J’ai beaucoup souri en lisant ce  livre.
Livre de la nostalgie. Livre de tendresse pour cette famille chaleureuse.
Livre de l’innocence aussi. Celle de mon  adolescence quand je croyais que la terre d’Israel n’avait été gagnée qu’en asséchant des marais. Pas de bruit de bottes, un seul coup de fusil ! pour abattre un chat sauvage, voleur de poules….Pas un arabe à l’horizon, si, une ligne, vu du train le long de la frontière, en Jordanie d’alors…. les antagonismes se résumant aux divers courants du mouvement travailliste? et des révisionistes de droite.

Méir Shalev par le son livre:

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Auteur : Miriam Panigel

professeur, voyageuse, blogueuse, et bien sûr grande lectrice

4 réflexions sur « méir shalev : Ma grand-mère russe et son aspirateur américain »

  1. ce livre que j’ai lu grâce à toi m’a beaucoup plus même si je suis un peu moins enthousiaste que toi, mais j’ai beaucoup aimé sa lecture très très personnelle de la Bible qui m’a énormément intéressé

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