Castelsardo

CARNET SARDE 

castelsardo - Copie

Deux routes pour Castelsardo : l’une par Sorso et les vignes, l’autre le long de la côte et une très belle forêt de pins.

L’arrivée sur Castelsardo est spectaculaire le château-fort  couronne un éperon rocheux accompagné d’un très haut et mince campanile. Les maisons colorées se blottissent au flanc des collines en amphithéâtre au dessus du port de pêche. Le port s’insinue dans la terre par une étroite échancrure. Arrêt photo : des casiers sont posés sur le quai : Castelsardo a pour spécialité la langouste. La plage de Marina di Castelsardo juste au dessous du bourg est  en sable blanc entre des rochers de trachyte rouge, de l’eau transparente. Une petite buvette avec des chaises en plastique rouge.

 

Castelsardo vu du port
Castelsardo vu du port

Le château-fort a été restauré. Je recopie les indications d’un panneau :

«      –  1102 : la République de Gênes a donné Castelgenovese à la famille Doria

–          1297 : le Pape Boniface VIII a échangé la Sardaigne  à Aragon avec la Sicile. Les Doria n’ont pas voulu céder la place conquise avec de grands sacrifices.

–          Mariage entre Eleanor Arborea et Brancaleone Doria

–          1448 : conquête définitive par Aragon. Le château prend le nom de Casteslaragonese

–          1720 : transfert à la Maison de Savoie il devient Castelsardo.

Castelsardo, rampe et murs du château
Castelsardo, rampe et murs du château

Le château contient peu de témoignage de cette histoire glorieuse. Un musée de la vannerie occupe les très belles salles médiévales. Les plus belles pièces sont très bien mise en valeur : les paniers confectionnés par les bergers, utilisés par les paysans, les grands silos cylindriques tissés, les corbeilles pour faire le pain et pour tous les usages, les nasses pour les anguilles ou les langoustes. Les barques en roseaux des pêcheurs de Cabras sont exposées.

Nous déployons le magnifique parasol jaune offert par les Tchèques d’Orosei et nous installons sur les rochers rouges de Marina de Castelsardo pour un nouveau piquenique venant de chez le traiteur d’Auchan avec des  arancini (boulettes de riz aux pois et jambon) et des brochettes de « poisson » qui s’avère être du surimi.

sardaigne 280 - Copie

L’eau est merveilleuse de transparence et de calme. Je nage en parfaite sécurité et observe à loisir le décor : dans un sens les roches percées de grosses cavités rondes avec des cristaux et  inclusions de roches blanches et au retour je regarde la colline, le château, les maisons multicolores. On a porté un  soin particulier aux couleurs. Les façades sont presque toutes polychromes : l’intérieur des balcons est différent de la façade, parfois les murs changent de couleur selon l’étage. Le jaune domine souligné par du marron, vert sur beige, même bleu…Sur la corniche, se sont installées les terrasses  de nombreux restaurants aux enseignes blanches peintes de lettres rouges. C’est très gai.

15h30, on reprend la route pour refaire un arrêt sur la dune où je fais une bonne heure de marche le long de la plage de Marina di Sorso.

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Auteur : Miriam Panigel

professeur, voyageuse, blogueuse, et bien sûr grande lectrice

2 réflexions sur « Castelsardo »

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