Lanzarote J7 – la Geria – la Santa

CANARIES 2015

Vue de notre gite : Casa Sandra
Vue de notre gite : Casa Sandra

Nous avons terminé les  visites « incontournables ». Il  reste un jour pour tranquillement nous laisser porter par le hasard des petites découvertes. Nous aurions dû rester plus longtemps sur Lanzarote pour marcher, dessiner, profiter de notre véranda.

Balades à pied à la Geria

la geria  promenade
De la route j’ai pris la piste dans les vignes

 

Par une matinée  ensoleillée, le vent faire courir des nuages épars qui ne s’arrêtent pas. Au rond point du Monumento al campesino nous empruntons la route de Masdache, village de maisons blanches dans les vignes, et nous arrêtons au croisement avec la piste «  carratera centrale » conduisant à un volcan noir Montana Negra. Je m’élance sur cette balade piétonnière qui traverse une coulée à la surface plutôt lisse fendue de grosses fentes, larges fissures beaucoup plus régulières que dans les Malpais. Les lichens recouvrent la surface de la coulée et les euphorbes s’installent. Au pied du volcan, sous un palmier solitaire et très haut, je suis les balises jaunes et blanches d’un PR.

Le haut palmier est enfoncé dans un puits profond. Autour du cône volcanique, un haut mur longe le rebord de la coulée et forme un couloir où un énorme figuier s’est épanoui.

Le PR quitte la piste,  devient un petit sentier non balisé mais visible qui retourne à la route traversant une zone cultivée creusée d’entonnoirs. Ici, le vignoble n’est pas entretenu, des arbres s’installent dans les creux ; des géraniums aux fleurs roses fleurissent. Une demi-heure plus tard je rebrousse chemin. Un peu plus loin des balises jaunes et blanches promettent une autre promenade dans les vignes. Mais la balade tourne court, premier avertissement « propriété privée défense d’entrer! »prenant l’autre chemin j’arrive encore à une maison. Je crains les chiens et évite de m’approcher des maisons isolées.

La Santa

l'Atlantique déchaîné à la Santa
l’Atlantique déchaîné à la Santa

Envie de mer. Besoin d’essence. Nous reprenons la LZ-56 vers Tinajo passant devant le volcan des Corbeaux d’hier que je ne reconnais pas tout de suite.

De Tinajo nous continuons vers La Santa, station balnéaire construite en face d’un îlot. Restaurants sur le bord de la route, petites maisons blanches, un hôtel-club monstrueux de l’autre côté de la lagune aménagée en marina, plage en saison ? Nous faisons le tour de la petite île ronde déjeunons devant le spectacle de l’Atlantique déchaîné. Les rouleaux se brisent sur les rochers noirs dans un nuage d’embruns comme un feu d’artifice avec une mousse écumeuse. Nous guettons les plus hautes vagues. Ce n’est pas l’écume le plus beau mais le rouleau d’une couleur menthe glaciale qui s’enroule et se déroule. J’imagine le plaisir des surfeurs. J’ai aussi une pensée pour les pirogues charges d’immigrants partant du Sénégal ou de Mauritanie. Comment imaginer naviguer sur cet océan hérissé de crêtes ? Comment imaginer aborder sur ces côtes gardées par des rochers intraitables. Les plages accueillantes sont rares aux Canaries. Ce vent terrible est-il habituel?ou assistons-nous à une tempête ? La météo du Smartphone fait état de 42km/h  qui n’est pas exceptionnel, mais où l‘a-t-on mesuré ? Je remarque au retour, les buissons de salicornes noyés dans la mer. Cela me fait penser aux grandes marées. Les salicornes ne poussent pas dans la mer et sont occasionnellement inondées.

lanzarote

Avatar de Inconnu

Auteur : Miriam Panigel

professeur, voyageuse, blogueuse, et bien sûr grande lectrice

Laisser un commentaire