Le Désert de las Palmas

CARNET DE BENICASSIM 

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Benicassim vu de la montagne

Déjeuner de gala : crevettes roses et avocat sur la terrasse.

Nous descendons les stores pour faire de l’ombre sur la terrasse. Sieste avant la baignade.

Les épis brise-lame de la plage de Bénicassim, sont en forme d’équerre perpendiculairement à la plage. Ils dessinent des piscines très calmes et très sûres pour se baigner. Je compte mes allers-retours. Cela m’amuserait d’aller jusqu’à la bouée jaune plus loin vers le large et je me méfie un peu.

Le vieux monastère
Le vieux monastère

Vers 17h30 nous gagnons le Désert de las Palmas. Nous voulons voir le monastère au coucher du soleil. De Désert il faut comprendre le sens religieux plutôt que géographique, la montagne est couverte d’un maquis florissant pas du tout désertique. Le nombre de couvents, ermitages, églises est impressionnant. Las palmas est encore plus étonnant. Le littoral est bordé de nombreux haut palmiers, je n’en vois pas l’ombre d’un dans la montagne.

De Benicassim, on remarque un pic pointu aux chicots d’un beau rose. Après avoir traversé l’autoroute et la N-340 on arrive dans une montagne couverte d’une végétation méditerranéenne avec des Pins maritimes, des Lentisques pistachiers (Pistacia lentiscus) que j’affectionne particulièrement, quelques caroubiers (Cératonia siliqua) avec leurs gousses qui pendent, des arbustes desséchés, des Cistes et des Genets. Dans un creux se trouve le monastère précédé de  toutes sortes de ruines avec même une colonnade énigmatique.

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La route tournicote, monte en lacets, court sur une arête, s’élève encore puis surplombe le vieux monastère. D’un parking, une piste y descend, bordée de petites chapelles minuscules que je prends pour un chemin de croix. Au pied du monastère : un verger d’amandiers.

Un peu plus loin, sur un épaulement, le monastère des Carmélites dont on peut visiter l’église et un petit musée ou acheter la liqueur qui y est confectionné. Il est trop tard pour faire la promenade jusqu’à une belle tour. Le chemin est bien fléché (1km). Au sommet on voit une grande croix, encore une église, un ermitage ; Pas très désert ce désert !

Bénicassim, en octobre, pendant la semaine est peuplée de retraités ;pour le week-end sont arrivées de Castellon, de Valence,ou de plus loin, des familles avec enfants, des groupes de jeunes gens, des motards. Ce n’est pas la cohue de l’été mais la corniche et les restaurants sont bien animés. Ce mélange de générations me plait. Demain, 9 octobre, la Communauté de Valence fête l’entrée de Jacques 1er dans Valence. Ce soir quelques feux d’artifices éclatent. Curieusement on n’a pas choisi de les tirer sur la mer.

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Auteur : Miriam Panigel

professeur, voyageuse, blogueuse, et bien sûr grande lectrice

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