CARNET ISLANDAIS

Le petit déjeuner est très copieux, on peut se composer un muesli avec toutes les graines imaginables, piocher dans les viennoiseries, choisir une omelette, se faire cuire une gaufre. Pour moi, ce sera hareng gras!

Sous un frais (6°C) mais brillant soleil, nous faisons des collections de maisons de tôle ou de bois peintes. Certaines sont mises au goût du jour avec fresques et graphs. Je suis étonnée de la fraîcheur des couleurs et de la fantaisie des décors.

La grande église Hallgrimskirkja domine toute la ville. Elle se voit de partout. De son clocher on découvre Reykjavik et ses environs. Son aspect extérieur est intéressant. Les cannelures dans le béton rappelleraient les cascades islandaises ou les glaces pétrifiées par le gel ou enfin les orgues basaltiques d’une monstrueuse coulée. Elle semble envelopper par des ailes le haut clocher conique.
1000 ISK (8 € ) pour l’ascenseur qui arrive au niveau des quatre cadrans évidés pour voir le panorama. Les plus courageux montent l’escalier jusqu’au sommet fermé. De petits blocs permettent d’atteindre les ouvertures grillagées pour filmer la ville et les montagnes environnantes.

C’est une église très récente : la construction fut commencée en 1945 et elle fut consacrée en 1986 ; l’orgue date de 1982.
Son nom : Hallgrimskirkja honore le poète Hallgrimur Petursson (1614 – 1674) qui vivait à Copenhague où il rencontra sa femme Gudridur Somonarsdottir qui fut capturée par les pirates algériens et rachetée par le Roi du Danemark. Hallgrimur fut appointé pour rafraîchir sa foi chrétienne après son long séjour en terres d’Islam (j’adore les histoires de pirates) . Hallgrimur abandonna ses études et retourna en Islande avec sa femme. Il écrivit ses hymnes à la Passion, 50 hymnes qui sont une méditation, lus à haute voix dans les maisons islandaises et récités comme prières.
L’intérieur de l’église est très sobre. Les hautes ogives de la nef lui confèrent un volume et une clarté étonnants ; avec son grand orgue, c’est bien un lieu de culte mais on y donne aussi des concerts.

Par cette belle journée ensoleillée, nous délaissons les musées. Le petit Lac Tjörmin, au centre-ville est bordé de belles maisons et réunit des monuments remarquables. Comme il semblait tout proche, je néglige de régler le GPS. Erreur ! Un chantier sur Hringbraut(sorte de périphérique) nous désoriente. Et nous voici quittant la ville ! Nous demandons au GPS de nous conduire à la Maison Nordique, un peu à l’écart, proche de l’Université. C’est une construction élégante, allongée, légèrement incurvée proche d’un étang. Dessinée en 1968 par un architecte finnois. Ici les préoccupations environnementales s’affichent : 7 poubelles différentes pour le tri, et une tentative de préserver la nature sauvage au milieu de la ville. Dans une petite serre et dans des bacs de bois on cultive des herbes sauvages.

Autour du petit lac Tjörmin un sentier de promenade est aménagé. Le Théâtre Ino(1891) est un joli bâtiment jaune avec un clocheton. Plus loin, les pieds dans l’eau : l’Hôtel de ville se trouve sur le parcours les portes s’ouvrent toutes seules devant le visiteur, attention sympathique !
Beau partage ! Bonne continuation ! A+
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un pays où il est utile de mettre de la couleur sur les maisons pour compenser un peu le ciel 🙂
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@dominique : vu sous cet aspect c’est une interprétation pertinente
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Du hareng gras au petit déj. !! Tu as la santé toi .. rien que d’y penser, j’ai l’appétit coupé 😉
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Il n y a pas d’heure pour bonnes choses et le hareng en Islande est excellent. Je viens de commencer un policier qui se déroule à Siglufjordur ville du hareng
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