BALADE NORMANDE – COTENTIN

Les prévisions météo étaient exécrables : pluie et même orage . C’est notre dernier jour de vacances, nous ne renonçons pas à nos projets. Et nous avons bien fait.
Nous connaissons maintenant bien la route de la Hague : par Les Pieux, Helleville et son calvaire que des plaisantins avaient masqué de rouge, démasqué aujourd’hui, Vasteville et ses belles maisons de pierre, ses vergers de pommiers. une sorte d’autoroute va tout droit sur le Centre de Stockage des déchets nucléaires ANDRA. Usine menaçante avec ses blocs colorés, ses cheminées. On l’oublie vite en obliquant à Jobourg.
Par prairies et bocage, nous approchons de la mer. Les murettes de pierre remplacent les haies. On se croirait en Irlande (selon moi) à Guernesey (selon Dominique).

Le Phare de Goury est mince, haut , en mer à 800 m de la côte, aujourd’hui entouré de crêtes blanches. Le soleil presque violent donne un éclairage cru : prés très verts trop verts, bateaux colorés dans le petit havre. Le Port de Goury est dominé par la construction octogonale des Sauveteurs en Mer. Quelques bateaux mais pas de voiliers. Sur le port, l’Office de Tourisme et un restaurant.

Nous continuons la petite route pour trouver le GR en direction d’Ecalgrain. Il est d’abord goudronné et conduit à un groupe de maisons très fleuries. En chemin je photographie les jardins potagers : rangées de poireaux, tomates énormes, choux, haricots ; les artichauts sont terminés, desséchés. Un troupeau de vaches normandes au pré nous rappellent que nous sommes en Normandie. A l’arrière, des rochers géants aux formes tourmentées se détachent sur le ciel. La dernière maison est presque un manoir avec tourelles et toitures de schiste, girouettes et faîtières.
Le GR devient un étroit sentier qui court dans une entaille dans les épineux (les ronces portent des mûres). La végétation devient ensuite plus rase, les bruyères d’un rose éclatant. le sentier court en balcon au dessus de la falaise.
Port Racine

Un peu plus loin (en voiture) se trouve le « plus petit port de France » : Port Racine qui doit son nom à un corsaire qui venait s’y abriter : François Médard Racine, né à Hattainville en 1774 devient corsaire sous Napoléon. En 1813, il aménage une jetée de pierres qu’il faut réparer à chaque tempête. La carrière du corsaire s’acheva en 1819 quand il périt entre Guernesey et Saint Martin.
Le port actuel date de 1870-1876 et la jetée sud fut achevée en 1886.
Ce midi, à marée basse, les barques reposent sur le sable. Tout un système de cordes tendues entre les deux jetées les retiennent.

Un peu plus loin, il y a une plage de galets .
Pour pique-niquer nous choisissons l’ Anse Saint Martin, plage de galets abritée à l’eau étonnement transparente et tranquille : pas une vague. La limpidité est sans doute expliquée par la présence de galets. L(au est tentante : un jeune allemand sort d’un camping car et fait la planche, puis une dame.
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Sublime
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J’ai pris un café dans le restaurant au-dessus du Port Racine en contemplant le paysage ; durant mes deux semaines de séjour, j’y suis passée plus d’une fois (j’étais à Omonville la Rogue). J’ai mangé (bien) au restaurant du phare de Goury. J’ai découvert sur place que Didier Decoin avait une maison au hameau de la Roche (sur le chemin d’Ecalgrain si je me souviens bien). Je me suis empressée d’acheter le livre où il parle de l’achat de sa maison et je l’ai lu sur place. Très sympa : http://legoutdeslivres.canalblog.com/archives/2010/07/05/18505250.html
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@aifelle :trouve et telecharge dans la liseuse
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@aifelle je viens de terminer le livre de Decoin j aurais aimé Le lire sur place. Merci du tuyau
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