Créteil/la Havane arrivée à l’Hôtel Valencia

CUBA – Vendredi 12 février 2004

Hôtel Valencia : patio

Départ de Créteil   9h arrivée à Roissy à 9h45. Enregistrement des bagages  10h15. Embarquement,12h35 ; l’avion ne décolle qu’à 14.15.

10 heures de vol, c’est très long ! Dominique a demandé un siège près de l’issue de secours pour étaler ses jambes. Pour l’obtenir, il faut parler anglais ! L’inconvénient est que nous sommes en face des toilettes et qu’il y a un va et vient incessant.

Cette journée interminable ne me déplaît pas, j’ai besoin de cette transition pour lire les guides. J’ai lu de la littérature mais  n’ai pas encore préparé les  visites  de demain à la Havane.

Arrivée à la Havane à 24h15 ( heure de Paris) 18h15, heure locale. Les formalités terminées, le taxi fonce dans la nuit. Je vérifie au passage ce qu’on annoncé les guides : les belles voitures américaines, les bus à rallonge à deux bosses comme des chameaux, les panneaux et inscriptions politiques vantant l’électrification et l’eau potable pour chacun, la défense de la Révolution et la Lutte contre l’Impérialisme . Ce qui n’était pas prévu : une pollution suffocante.

Le taxi passe devant le Monument de Marti, Place de la Révolution puis sur le Malecon. Avec le plan sur les genoux,  premiers repérages dans la ville. Il stoppe à l’entrée de la zone piétonnière de la Habana Vieja. Nous terminons à pied. La valise ne roule pas sur les pavés. Dominique porte le gros sac à dos à bout de bras. Un homme nous aide, entre dans l’hôtel puis disparaît.

Hôtel Valencia : du balcon de la chambre

L’Hôtel Valencia occupe un palais de pierre avec un patio verdoyant tout dégoulinant de plantes. Notre chambre est tout à fait extraordinaire. Au premier étage d’une galerie couverte autour du patio. Au lieu d’un numéro, un nom : Onteniente. La haute porte en bois, plutôt un portail) laqué vert foncé s’ouvre à deux battants, avec ses trois panneaux elle mesure au moins 3.5 m . Le plafond de bois vert incliné monte au moins à 6 m . La  chambre  est très vaste, murs crème, boiseries vertes. De la faîtière est suspendu un très grand ventilateur blanc à trois pales et au bout d’une lourde chaîne, un lustre en fer forgé avec six petites lampes sur des coupes de faïence à motif floral. Le mur, face aux lits, est curieusement aménagé : un beau miroir encadré de carreaux blancs et verts domine une paillasse blanche carrelée avec lavabo et minibar. Dans les murs trois niches : W-C, douche et un grand placard. Les portes des niches sont des portes battantes qui ressemblent à des persiennes. Un paravent canné laqué vert cache la fenêtre surmontée d’une rosace de verre cathédrale. La fenêtre est barrée tout simplement d’une barre de bois. Nous nous aventurons avec précaution sur le balcon (tout semble délabré !).

rosaces et vitrail comme dans notre chambre (mais c’est dans un musée)

De l’autre côté de la rue nous découvrons les logements des Cubains par les fenêtres ouvertes. L’un d’eux semble très modeste : toile cirée, canapé de skaï élimé, coussins de mousse synthétique même pas recouverts. Plus loin, un autre est tout à fait décoré : les balcons descendent des bougainvillées, un rectangle coloré en vitrail coloré est suspendu au dessus des fleurs, à l’intérieur de beaux meubles de bois sombre, une lampe Tiffany . La femme qui habite là prend le frais en short orange et débardeur. Elle me fait signe.

Première promenade dans notre quartier, les rues sont vides, les terrasses des cafés de la Place d’Armes attendent les clients. Il est huit heures, trop tôt ? Ou trop tard ?

Nous sommes fatiguées et nous couchons à 9 (3 heures du matin pour nous).

 

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Auteur : Miriam Panigel

professeur, voyageuse, blogueuse, et bien sûr grande lectrice

2 réflexions sur « Créteil/la Havane arrivée à l’Hôtel Valencia »

  1. Rebonjour Miriam, Cuba est une île que j’aimerais vraiment visiter mais n’est-il pas trop tard avec le retour des Américains? Je crains que l’authenticité de ce pays se perde. Bon dimanche.

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