CARNET DE GUERNESEY

Condor Ferries
L’embarquement , 90 minutes avant le départ (16h40). A 15 heures, la queue est déjà longue. Selon les plaques minéralogiques, uniquement des Guernesiais. Arrêt à plusieurs guérites: tickets et vérification des passeports par la police. Maudit soit le Brexit! On est orienté sur différentes files, une pour les deux-roues, une pour les camping-cars, une pour les voitures ordinaires et la nôtre pour l’assistance. Quand vient notre tour, un marin fait signe de nous garer devant la porte de l’ascenseur. Il nous accompagne. Le ferry n’a qu’un pont avec des sièges-avion et un pont extérieur. A l’avant, le salon VIP offre une vue panoramique ; il est réservé à ceux qui ont payé un supplément . Il y a un restaurant self-service et une boutique hors taxe. Après Guernesey, le bateau continue sa route vers Poole dans le sud de l’Angleterre (Dorset).
Samedi dernier, Jackie nous avait beaucoup inquiétées :
« Lundi, il y a le vent ! » avait-elle dit.
La météo avait confirmé l’ alerte, la télévision annonçait des rafales à 70km/H en Manche. Nous avons suivi sur nos téléphones, heure par heure, la vitesse du vent, téléchargé l’échelle de Beaufort. J’ai avalé un comprimé de Mercalm.

Ouf ! Le ferry a pris la mer. Il longe les côtes du Cotentin. La voix du capitaine annonce : « Nous avons dépassé le Cap de la Hague, restez assis dans vos sièges. La mer sera plus dure ! ».
Par les larges baies vitrées, je repère les grues et les constructions de Flamanville. Je suis fascinée par l’éclairage changeant, les nuages qui courent, se séparent, forment des trouées de lumière, des faisceaux qui éclairent la surface écailleuse de l’eau. La traversée dure deux heures et je ne m’ennuie pas un instant. Je regrette seulement d’avoir oublié de relire le récit de nos promenades sur le sentier côtier du Cotentin pour me rafraîchir la mémoire, j’ai oublié le nom des plages et le phare de Goury. Aurigny se profile au loin, on dépasse l’île sans voir en détail ses côtes.
L’arrivée du Ferry en face de Saint-Pierre-Port est spectaculaire sous un soleil éblouissant. La surface de l’eau est si brillante que je n’arrive pas à faire la photo. Un vent favorable a poussé le bateau si bien que nous avons une demi-heure d’avance, il faut patienter parce que le quai n’est pas libre. Nous passons devant le Château Cornet (la citadelle) et entrons enfin dans le port.

Les passagers pour Poole doivent également débarquer pour faire viser les passeports (je maudis une première fois le Brexit). Le gentil marin qui a accompagné Dominique nous donne l’ordre d’attendre dans la cale et de ne pas monter dans la voiture ; les policiers monteront à bord exprès pour nous et viseront nos passeports. Je ne comprends pas pourquoi il nous interdit de monter dans la voiture. La cale se vide, L’équipage pour Poole se présente, blousons orange, nous comptons une trentaine de marins. Et nous sommes encore à bord à attendre. Le bateau va repartir pour l’Angleterre avec nous ! Enfin, le marin gentil revient. Il n’avait pas capté que notre destination était Guernesey. Il faut regagner la 108 au plus vite. Dominique ne trouve plus ses clés.

Quelle aventure !!! otages des marins anglais 😉 Ils ont bien compliqué la vie de tout le monde avec leur Brexit. Je me doute que tout s’est bien terminé puisque vous avez continué votre voyage.
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Quel beau voyage !
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Ah j’aimerais bien aller à Guernesey et Jersey, je te suis!
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Ah quel suspense ! Et ces clés ? retrouvées assez tôt j’espère ! mis n’avez-vous pas vu passer le cochon des Amateurs d’Epluchures de patates juste à ce moment-là ?
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@philfff le cochons était bien caché dans les caves et les oubliettes
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