
Incipit :
« Tu ne seras jamais aimée de personne.
Tu m’as dit ça, un jour, mon père.
Tu vas rater ta vie.
Tu m’as dit ça, aussi.
De toutes mes forces, j’ai voulu faire mentir ta malédiction »
Isabelle retourne au village natal, appelée par son frère pour voir son père atteint de la maladie d’Alzheimer, avant que ce dernier ne perde la mémoire et entre dans la nuit de l’oubli.
« quoi jouons-nous ici tous les trois ? Deux enfants plus tout jeunes réunis autour de leur père vieillissant, rien de plus normal, de plus banal. Mais, pour moi, ça ne l’est pas. J’ai été ta fille invisible, mon père, ta fille
transparente dont le sort t’importait peu, à qui tu ne savais que dire, peut-être simplement parce que j’étais une fille et que ce continent-là t’était étranger. Alors, je suis allée vers la vie, vers l’inconnu, j’ai cherché ailleurs les preuves de mon existence. »
Ce retour n’a rien de banal. Peut-on imaginer l’amour filial pour cette fille qui a été rejetée et qui a construit sa vie loin, très loin du foyer qui a fui la montagne où le père est guide de montagne pour la profondeur des océans, parfaite antithèse….
La nuit est la métaphore de la maladie, de la perte, de la mort qui approche. La nuit est également l’image de la terreur nocturne du cri terrible qui a déchiré les nuits de son enfance. Opaque secret que le roman va lever.
Un roman sensible, pudique, qui se lit d’un souffle.
💔❤️
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Une écrivaine que j’apprécie ! Elle a un joli style et un certain sens psychologique.
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j’en garde un bon souvenir!
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J’aime beaucoup ta conclusion qui décrit parfaitement ce roman.
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j’aime cette auteure mais je n’ai pas lu celui là le sujet ne me tente pas
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Je l’emprunterai à la bibliothèque, sans urgence.
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@Aifelle : sans urgence mais il se lit vite, si tu tombes dessus.
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