42 Degrés -Et si l’eau venait à manquer ?- Wolf Harlander – Hervé Chopin

LETTRES ALLEMANDES

Thriller addictif, j’ai dévoré les 545 pages en moins de trois jours.

Dystopie : et si l’eau venait à manquer en Allemagne et dans l’Union Européenne ? 

Prémonitoire? rédigé en 2019 – 2020, paru en France en mai 2022 à la veille de l’été le plus chaud que les météorologistes ont enregistré. 

Les premiers chapitres paraissent tout à fait réalistes : les cours d’eau s’assèchent, l’eau courante vient à manquer au robinet, la canicule et la sécheresse s’installent sur l’Europe occidentale. Des incendies sporadiques se déclarent. Et si cette situation se généralisait tous les étés?

Si seulement les ressources en eau manquaient, les régies municipales, les compagnies des eaux subissent des bugs dans les systèmes d’exploitation. Les logiciels semblent défaillir les uns après les autres….

Les autorités, par peur de la panique, nient les évidences et laissent s’installer la pénurie. Les premiers réfugiés de l’eau parcourent les routes à la recherche de régions épargnées, de lacs encore à flot…

J’arrête. J’ai peur de spoiler….

Les chapitres courts qui sautent d’une région à l’autre contribuent au rythme haletant de la lecture. Nous assistons à l’emballement de la catastrophe qui nous menace dans la « vraie vie ».

Lisez-le!

Un seul bémol :  la fin est un peu téléphonée, j’avais deviné le coupable bien avant la fin. Ce n’est pas rassurant pour autant!

 

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Auteur : Miriam Panigel

professeur, voyageuse, blogueuse, et bien sûr grande lectrice

16 réflexions sur « 42 Degrés -Et si l’eau venait à manquer ?- Wolf Harlander – Hervé Chopin »

  1. Après des romans sur les méga-feux, imaginer ce qui pourrait se passer si, ou plutôt lorsque, les pénuries d’eau se généralisent est une excellente matière pour les auteurs. Mais c’est certainement angoissant ! Merci pour cette découverte.

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  2. Je fais une pause dans ce genre de dystopie, là je crois que la coupe est pleine pour le moment, surtout lorsque l’on voit que dans la réalité, le problème n’est toujours pas abordé à la hauteur des enjeux.

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  3. On commence à voir la littérature traiter du réchauffement climatique et de ses conséquences. Je me souviens aussi de Madeleine Watts, Triple Zéro, qu’Eva avait lu cette année. Je le note de mon côté !

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