L’Extinction des Espèces – Diego Vecchio

HISTOIRE DES SCIENCES

Merci à Claudialucia qui m’a indiqué ce titre qui résonne en écho avec des ouvrages sur l’Histoire des sciences : l’Invention de la Nature,d’Andrea Wulf les Arpenteurs du Monde d’André Kehlmann et d’autres…

« Les océans qui avaient été un des lieux les plus agréables de l’univers, devinrent d’une extrême dangerosité. Avant l’Ordovicien précoce, les êtres vivants pouvaient se promener dans toute région sous-marine et profiter des beautés d’un récif corallien ou admirer les formes plumeuses des crinoïdes. C’était désormais inenvisageable. Des mafias de poissons aux mâchoires acérées montaient la garde partout, prêts à planter leurs dents dans le moindre visiteur. les assassinats au grand jour se multiplièrent, même dans les endroits les plus fréquentés, bien souvent gratuits pour le simple plaisir de tuer. Cet accroissement de l’insécurité eut pour conséquence un des faits les plus importants de l’histoire de la vie : la conquête de la terre ferme. »

Histoire de la Terre, Paléontologie, expéditions pour rechercher des fossiles de dinosaures, ne peuvent que me passionner.

Muséographie : le  Smithsonian Institute avec ses musées géants et ses publications ne me sont pas non plus inconnus (surtout les publications et les collections de carottes sur lesquelles j’ai planché autrefois pour ma thèse).

Attention, sérieux s’abstenir! C’est un livre léger, drôle, facile à lire, très divertissant. Surtout pas un livre scientifique de référence. On le lit, le sourire aux lèvres en se demandant parfois où est la science et où est la fiction. Cela ne fait rien. On s’amuse en s’instruisant.

C’est une vision américaine (pas uniquement étasunienne, l’auteur est argentin) . il est beaucoup question de valeur marchande des fossiles (en Europe c’est un aspect sacrilège), question aussi le l’attraction du public par des expositions spectaculaires, de la rentabilité économique d’un musée. Un musée qui n’aurait que peu de visiteurs serait en danger….(cela nous gagne peut-être?)

Vision américaine aussi que cet intérêt pour la « vie primitive » alors que la destruction des prairies, des bisons, et des Indiens, natives. Là aussi, on se demande où est la limite entre la fiction et la science. Ces tribus primitives ont-elles vraiment existé? Pointe aussi la réflexion sur le genre, le rôle des femmes (réflexion XIXème ou XXIème siècle) ? Peu de réponse sérieuse à toutes ces questions?

mais cela ne fait rien, j’ai passé un bon moment de lecture.

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Auteur : Miriam Panigel

professeur, voyageuse, blogueuse, et bien sûr grande lectrice

12 réflexions sur « L’Extinction des Espèces – Diego Vecchio »

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