LIRE POUR LE MAROC

Encore une fois, le titre a failli m’éloigner de ce roman, j’ai cru à des recettes de cuisine ! Cela aurait été dommage parce que c’est un coup de coeur!
Kenza et Fatiha sont amies d’enfance, presque soeurs croyaient-elles quand elles s’endormaient en se prenant la main. Mais Kenza est une fille de noble famille, chrifa, descendante du Prophète tandis que que Fatiha est la fille de la bonne. Kenza a suivi une école française puis le Lycée Lyautey et maîtrise mieux le français que l’arabe littéraire. Fatiha, l’école marocaine. Kenza est partie faire Sciences Po à Paris, tandis que Fatiha, brillante pourtant, ira à l’école d’infirmière alors qu’elle voulait faire médecine.
Elles se retrouvent pendant les vacances mais la fracture sociale se fait sentir. Kenza fréquente Karim, un jeune homme de bonne famille, on les imagine fiancés. Au Maroc, même moderne, une jeune fille veuille à sa virginité. Karim après avoir embrassé Kenza, excité, ira coucher avec Fatiha et lui laissera un billet, amours tarifées?
Entre Paris et Casablanca, Kenza est partagée. Fatiha, enceinte, abandonnée par un garçon qui lui avait promis le mariage, a recours aux pires pratiques pour provoquer un avortement, sorcellerie, potions douteuses. Kenza retrouvera son amie mourante, inconsciente à l’hôpital…
Je vous laisse découvrir la suite.
Lecture fluide, exotique, qui vous fera découvrir les différents aspects de la vie de jeunes marocaines, au palais et à l’office.
Le titre ne laisse pas présager du contenu en effet. Le sujet est intéressant, c’est noté.
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@Aifelle : je te le recommande
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Cela se passe d nos jours encore?
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@keisha : Au maroc années 2011!
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