La Cabane dans les arbres – Vera Buck – Ed. Gallmeister

FEUILLES ALLEMANDES

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Pour commencer ce mois de Novembre 2025 j’ai choisi ce thriller qui m’a tenu en haleine un bon moment, maintenant que l’été indien est terminé et que les après-midis de lecture confortablement dans mon fauteuil remplacent les balades en forêt. 

Justement, La Cabane dans les arbres embarque la lectrice dans la forêt profonde près d’un lac suédois pour des vacances de rêve loin de la civilisation urbaine : une maison isolée, un ponton, une barque en pleine forêt pour des vacances en famille. Dépaysement total. Un jeune couple allemand Nora, plongeuse pour des éoliennes offshore, Henryk écrivain et leur fils Fynn emménagent pour un été écolo dans la maison du grand-père d’Henryk. Henryk retrouve la cabane de son enfance. 

Si, il y a quelque chose. Au-dessus de ma tête, bien haut, quelque chose de sombre est perché au milieu des branches du frêne dont le large tronc est planté comme une patte de dinosaure dans la clairière. Je plisse les yeux et m’approche un peu. C’est une cabane. Mais pas une petite maisonnette pour enfants joliment sciée comme on en trouve dans les magasins de bricolage. C’est un abri fait de lattes en bois, de bâches en plastique et de branchages. Les oiseaux construisent leur nid de la même manière, à partir de ce qu’ils trouvent, de déchets.

Père et fils vont-ils jouer dans cette cabane qui semble construite exprès?

Roman choral ou trois femmes et Henryk prennent la parole dans de courts chapitres. Alternent les trois récits qui désarçonnent la lectrice. J’ai eu du mal à entrer dans l’histoire qui m’a d’abord semblé décousue. Un malaise s’insinue, je comprends vite que les vacances ne seront pas idylliques. Les personnages ont chacun leur faille. Nora a trompé Henryk et son amant la harcèle ; c’est pour le fuir qu’ils sont partis en Suède. Henryk est un menteur pathologique. Rosa a une étrange fascination pour les cadavres et Marla, la petite fille de la cabane, entretient un rapport très malsain avec « l’homme » qui la retient prisonnière.

Le drame se noue avec la disparition du petit garçon Fynn. Des personnages louches gravitent autour du chalet. L’attente est insoutenable. Chacun a son hypothèse, son suspect. Du côté de l’enquête, des crimes sanglants sont inexplicables.

La lectrice est ferrée, il devient impossible de lâcher le bouquin. la vraisemblance est malmenée, peut-être, mais ma curiosité est trop forte.

Evidemment, je ne vous en dirai pas plus. Prévoyez un bon week-end il y a quand même 445 pages qui se tourneront toutes seules;

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Auteur : Miriam Panigel

professeur, voyageuse, blogueuse, et bien sûr grande lectrice

8 réflexions sur « La Cabane dans les arbres – Vera Buck – Ed. Gallmeister »

  1. Les invraisemblances sont monnaie courante dans ce genre de roman, mais voilà, comme tu dis, on ne peut pas les lâcher. Je note pour la bibli.

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  2. ça me tente bien. J’avais déjà repéré le roman précédent de l’autrice, Les Enfants loups. Et je sais que ma bibli de quartier a les deux.

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  3. Pareil, ces romans (le premier et celui ci) sont sûrement en bibli, mais là maintenant pas le temps… Dommage pour les feuilles allemandes , cette année c’est mal parti pout moi.

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  4. Comme je n’ai pas aimé le premier d’elle, j’hésite grandement à me lancer dans ce deuxième, les invraisemblances m’arrêtent sauf si elles entrent en cohérence avec l’univers du livre.

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  5. Je suis contente que le livre t’ait plu ! Trop prise dans l’intrigue et ravie de m’être retrouvée dans les forêts suédoises, je ne faisais pas attention aux potentielles invraisemblances. J’ai aussi bien aimé l’alternance des narrateurs, ce qui est un point commun avec son précédent livre. Bref, une bonne distraction !

    Merci de ta participation 🙂

    (commentaire de Eva)

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