Nur el Gournah : Tombes des Nobles

 

 

Nous arrivons à midi avec grand plaisir à Nur El Gournah. Nous rentrons « à la maison ».
Les billets d’avion sont bien là dans la valise que nous avons laissée. J’ai eu drôlement peur!  Il faut confirmer le vol par téléphone. Le numéro est au Caire. Impossible de téléphoner de chez Mahmoud, le téléphone est restreint aux appels locaux. Ashraf m’emmène à Medinet Habou à la cabine et me prête sa carte de téléphone.

Tombes des Nobles

tombe de Ramôsé

Après une petite sieste, nous visitons deux tombes de Nobles : Nakht et Ména.
En  route, nous trouvons un petit guide de treize ans. Il parle bien Anglais et il exerce son autorité sur une bande de gamines qui nous assaillent. Il a beau être tout petit et maigrichon, avec une coupe de cheveux enfantine et un sourire d’ange, il a déjà une grande prestance. Nous distribuons chicklets aux fillettes qui se disputent. L’une d’elle vient avec deux Euros, et veut huit livres, ce qui est un change correct. Nous lui disons que nous n’avons pas la monnaie ?
Les tombes sont très belles.La vie aux champs, les vendanges, un vol de canards y sont représentés ainsi que des musiciennes et des chanteuses. Il y inflation dans le prix du bakchich depuis la semaine dernière, 5 livres contentaient un gardien qui avait fermé les yeux quand nous avions pris des photos, le gardien ici est furieux et demande de rajouter deux livres.

Comme je n’ai plus de monnaie, la fillette de tout à l’heure survient fort à propos, elle propose de changer mon billet de 10 livres, un euro et six livres. Cela arrange bien nos affaires et les siennes. Les touristes donnent des pièces d’un euro aux enfants qui sont contents parce que cela fait quatre fois plus que le billet d’une livre ensuite ils ne savent plus quoi faire de nos pièces.La banque ne leur échangera pas la petite monnaie. Le petit guide est vexé que je ne lui donne que 4 LE, il me rend les billets avec dégoût. Il reviendra bien vite les rechercher.

Soirée
Nous rentrons à pied par l’agriculture en prenant les colosses de Memnon pour repère. A la tombée de la nuit un vent fort soulève des nuages de poussière.

 

Auteur : Miriam Panigel

professeur, voyageuse, blogueuse, et bien sûr grande lectrice

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