Premier voyage en Egypte 2002

Photos des arbres en fleurs
Pour la première fois depuis notre arrivée en Egypte, le ciel est sans un nuage. Lumière idéale pour les photos. Nous devons patienter une demie-heure le départ du convoi. Aujourd’hui, les militaires sont particulièrement consciencieux. L’un d’eux passe un miroir emmanché sur une longue tige sous les véhicules pour examiner sous le chassis des voitures et des cars.
Je pars photographier les arbres aux grosses fleurs rouges. Je découvre, en passant, le Club des Officiers, l’endroit le plus luxueux de la ville, entouré de jardins très bien entretenus. Les arbres rouges sont beaucoup plus loin que je ne le pensais. Je surveille l’heure à ma montre. Quand je reviens au car, D,très énervée, me dit que j’ai failli retarder le convoi.
Voyage en convoi
Le voyage dure trois heures. Les gens, en famille dans les champs, coupent la luzerne à la main. La récolte de la canne à sucre bat son plein, elle est mécanisée, elle. Des douzaines de tracteurs avec des remorques pleines attendent devant la sucrerie de Kom Ombo. Les tractoristes dorment sur leurs sièges. Cette faculté qu’ont les Egyptiens de dormir n’importe où me sidère : les felouquiers, les cochers des calèches, les chauffeurs de taxi dorment sur place dès qu’ils ont un moment. Peut être est ce la chaleur ?
Les hérons gardes-bœufs (ou des aigrettes) sont très nombreux quand un fellah laboure son champ, ils sont peu farouches.
L’oasis le long du Nil est vraiment une bande très étroite. Tout est cultivé merveilleusement mais quelquefois la largeur n’excède pas quelques centaines de mètres.