Arrivé avec Le Portail, sur le conseil (éléctronique) d’Amazon. J’ai eu une surprise en ouvrant le paquet : une BD, moi qui n’en lis jamais!
Et j’ai été bluffée!
Par le graphisme tout d’abord: de grandes images, 3 vignettes au maximum par page, souvent une seule. Des tableaux plutôt que des vignettes avec des cadrages parfaits , des éclairages dramatiques, des harmonies de sépia, de brun-rouge, de noirs et de gris. Pas besoin de beaucoup de temps pour deviner l’atmosphère sombre des temps des khmers rouges.
Par les textes ensuite, dialogues mais aussi slogans politiques ou poèmes khmers anciens. Un souci du témoignage le plus historique possible. L’histoire est entrecoupée des cartes des déportationns ou des lieux de détentions et des charniers. Comme pour nous rappeler que ce n’est pas un livre de fiction.
Des destins se mêlent, ce couple chassé de Phnom Pehn, la peite fille aux allumettes, l’adolescent-khmer rouge…. et cette phrase qui revient comme un refrain
« ... ET JE NE SUIS TOUJOURS PAS MORT…«
Détails de la vie quotidienne de cet enfer, de cette misère et de ce désespoir sans nom.
Il faut également se référer aux remerciements et à l’abondante bibliographie pour comprendre la volonté du témoignage de Séra .
Contrairement à vous, je lis pas mal de bédés… et vous m’avez donné envie de lire celle-là !
J’aimeJ’aime
Moi non plus, je ne lis quasiment pas de BD mais celle-ci je l’ai repéré sur un blog… je l’ai déjà noté. Malheureusement (ou heureusement pour mon porte monnaie, je n’achète jamais de BD, donc il faut que je la trouve à la bibliothèque pour la lire … A voir..
J’aimeJ’aime
C’est vrai que cette BD a l’air vraiment intéressante et tu donnes envie de la lire.
J’aimeJ’aime
Merci du partage 🙂
J’aimeJ’aime