Bologne : par les rues et les portiques….

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Sous les arcades on pense moins aux couleurs des façades. J’étais arrivée avec l’idée que Bologne la rouge, était une ville de briques roses. Peu de palais ont leurs briques apparentes. La plupart des maisons sont enduites et peintes. Via Fontezza, cherchant la Casa Morandi, les arcades ne bordent qu’un côté et sont beaucoup plus basses que St. Maggiore : alternance rythmée, façade jaune – façade orange – façade rose…orange, rose, jaune…Bologne n’est pas si rouge qu’on veut bien le dire ! La promenade me mène au marché aux puces de S. Stefano. Jolis objets proposés par des antiquaires, bijoux anciens, quelques livres en vrac, des vinyles…sympathique désordre.

Le Palazzo d’Accursio est très bien conservé. Les plafonds sont magnifiques, certains meubles remarquables mais les collections communales des tableaux accrochés au mur n’accrochent pas mon regard. Creti avec ses couleurs vives est séduisant, Gandolfi m’ennuie. Dans ma grand ignorance, je ne remarque pas ceux du Guerchin étiquetés Barbieri. Si j’avais aimé je les aurais sans doute remarqués !

16h30,  Marché aux Puces de S. Stefano (décidemment mon endroit favori à Bologne !), j’achète enfin ma première « glace italienne » à la Cremeria Sette Chiese : 2€, cône moyen, pistacchio amarena. Comme c’est dimanche et que le marché aux puces a attiré des promeneurs, l’église est bondée et a perdu un peu de son charme. Une guide explique que le temple d’Isis possédait une source sacrée. Je retourne voir l’expo-photos  Preti al Cinema qui s’intègre dans les commémorations du 150ème. Bologne, la rouge, s’est choisi comme thème l’Eglise, est-ce le souvenir des Etats pontificaux ?

Rue Clavature, à l’Oratoire de Sa. Maria della Vita une jolie affiche aux couleurs italienne annonce une exposition d’aquarelles. Elle tient dans deux vitrines, c’est de la bande dessinée. L’Oratoire, en revanche est tout à fait spectaculaire avec ses statues en terre cuite de taille humaine d’Alfonso Lombardi (1519-1522) dans un cadre très baroque, très doré. Je retrouve les touristes si bruyants à S Stefano en méditation assis sur des chaises comme en petit train.

Auteur : Miriam Panigel

professeur, voyageuse, blogueuse, et bien sûr grande lectrice

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