CARNET TOSCAN ENVIRONS D’AREZZO
Monte San Savino ,« notre ville », pour les courses à la Coop et l’Office de tourisme qui nous a trouvé l’agroturismo La Foresteria. J’aime bien m’approprier des lieux, m’ysentir chez moi.
L’unique rue commerçante avec deux petites places, va d’une porte à l’autre. Elle est bordée de palais . Le plus grand palazzo, l’Hôtel de ville, a une façade à bossage comme celle du Palais Pitti – un peu prétentieuse ici. En face, la loggia avec ses pilastres et chapiteaux corinthiens, est tout en finesse.
Eglises.
Dans la première, nous poussons la porte, découvrons un intérieur baroque et ressortons illico.
San Agustino: un homme s’adresse à moi. Comme je suis juste à côté du bénitier j’ai peur qu’il n’en exige l’usage. Comme c’est bête ! Il commente les fresques fort belles et une Assomption de Signorelli (encore ! il a dû en peindre toute une série !). Il nous raconte l’histoire de l’église et nous fait découvrir un petit cloître tranquille.
Au Musée nous retrouvons l’homme excité de l’Office de Tourisme, la « mouche du coche », toujours aussi affairé. Il nous dit dans son affreux langage mélangé anglo-franco-italien qu’on peut « visiter la structure senza ticket ». La « structure » est un château médiéval. On accède au donjon par un bel escalier et nous découvrons les salles d’exposition d’un peintre toscan s’inspirant des surréalistes et de Dali. Rien de sensationnel.
musiciens
Le château est investi par des musiciens : au rez de chaussée, leçon ou examen de piano, dans les étages des violoncellistes s’exercent. Les musiciens occupent toute la place.
Dans l’église la plus proche, leçon de violoncelle. Nous admirons les retables de Della Robia avec une bordure très colorée de fleurs et de fruits au jaune dominant entourant des personnages blancs et bleus. Plus loin, au Conservatoire, encore des musiciens.