CARNET DU TREGOR
Soleil, nous partons vers 10h par Louannec dont l’église est encerclée par un impressionnant enclos. Passant par Trelevern nous retrouvons la plage de Trestel où nous avions passé une deux semaines il y a une quinzaine d’années. Le Centre Héliomarin a une nouvelle aile plus moderne, on a aussi décoré la plage avec un petit phare transparent en plastique ou en verre. Le sable est très fin, très blanc, très agréable à fouler. Il fait trop frais pour marcher pieds nus. Pourtant, dans l’eau, il y a des baigneurs : en combinaison, des personnes de tous âges marchent, des surfeurs sont allongés sur leurs planches. En 40 minutes, j’arrive à la plage du Royo. Un tracto-pelle décore le parking pour la construction d’une digue en énormes parallélogrammes de granite rose . Effet du réchauffement climatique, des tempêtes des hivers récents ? Partout où je suis passée, hier et aujourd’hui, on a construit des murs avec ces grosses barres roses. La côte de granite rose s’étend même aux plages de sable ou de dunes.
Une promenade dans les marais de Trestel part de la plage, monte dans la forêt de châtaigniers sur un beau sentier (auquel il manque quand même le balisage). Plus bas, la station de lagunage est cachée par les arbres, puis on descend jusqu’à des pâturages clos. Le sentier passe un petit pont et longe un ruisseau. Le marais n’est pas très étendu, on retrouve les maisons fleuries, le sentier passe derrière des jardins, des murs pour arriver à Kergall. Ensuite le balisage disparaît complètement. Par où passer ? Heureusement mon téléphone me donne ma position.
Déjeuner sur la plage à Port Blanc. La route conduit au Camping des dunes, fermé en octobre, donc désert. Le sable de la plage est d’un blanc exceptionnel. Sous le soleil, l’eau prend des teintes turquoise comme on imagine dans les mers du sud. Les rochers ont des teintes orange. Les oiseaux sont très nombreux. Une aigrette d’une blancheur éblouissante atterrit sous nos yeux. Des huitriers-pies se promènent. Ils sont étrangement silencieux, heureusement leur cri est affreux. Il y a même un bécasseau avec sont long bec, il arpente tranquillement les rochers.
Je rentre à Trestel par la plage tantôt je marche sur le sable, quand il est remplacé par des galets je monte sur le sentier qui passe par un champ de chou, puis par de belles maisons.
Le soleil brille quand nous rentrons au gîte : les chaises longues de la terrasse à l’ouest sont parfaites.