la Dolce Vita – Federico Fellini

CINE-CLUB ROMAIN

Evidemment, je me souviens de cette scène !

Mais le reste du film était bien flou dans ma mémoire. De retour de Rome j’ai eu très envie de le revoir.

Le prologue avec la statue du Christ héliportée a un goût de déjà-vu, déjà-vu dans la vraie vie, à Carrare, il y a une trentaine d’années j’ai vu une telle statue transportée (mais pas en hélico), l’ai-je rêvée? Association d’idée, Lénine sur sa péniche dans le Regard d’Ulysse d’Angelopoulos?

Sublime Anouk Aimée, mystérieuse et blasée dans cet univers mondain de Dolce Vita où Marcello Mastroianni  et ses copains paparazzi tirent leur subsistance pour un journalisme mondain agressif .

Avec le temps, Mastroianni, latin lover, dilettante, homme de lettres ou parasite, a perdu beaucoup de son charme. Anita Ekberg aussi,  en charmante idiote, fantasme nordique et blond des italiens excités. Le monde a changé, les  sex-symboles n’y ont plus la même place.

Si le film a conservé sa magie, c’est à la ville qu’il la doit! A la Fontaine de Trevi, aux ruelles qui l’environnent, au mélange de cinéma et de vie populaire.

 

Auteur : Miriam Panigel

professeur, voyageuse, blogueuse, et bien sûr grande lectrice

3 réflexions sur « la Dolce Vita – Federico Fellini »

  1. « Avec le temps, Mastroianni, latin lover, dilettante, homme de lettres ou parasite, a perdu beaucoup de son charme. »
    Heu… pas pour moi ! Je l’ai aimé à tous les âges… et dans tous les rôles !… Mes préférés sont : « La Dolce vita » « Une journée particulière » et « De eso no se habla »

    J’aime

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