Retour à Tirana par le chemin des écoliers

CARNET DES BALKANS/ ALBANIE

Tirana : place Skanderbeg

 

Inutile d’arriver tôt à l’hôtel , nous rentrons par le chemin des écoliers. Que voir en route ? Sur la carte, une citadelle figure à Peqin que nous aurions pu voir sur la route de Dürres à Elbasan si le GPS ne nous avait pas déroutées par Tirana . Peqin est un village assez insignifiant, on y trouve un marché, une mosquée, une fontaine. Un canal à la sortie du village procure un peu de fraîcheur. Il y a justement une place pour garer la voiture. Nous allons faire un peeu de ménage dans la Clio avant de la rendre. Nous sommes en face de la Gendarmerie, un home en sort :

« vous allez à la mer ? A Tirana ? »

  • « non, on fait le ménage parce qu’on doit rendre la voiture ! ‘

Je brosse les sièges à la brosse à dents.

  • « Où se trouve la citadelle ? «

Elle est dans le village mais en restauration, les remparts sont en bon état. Elle aurait belle allure avec ses deux tours , il faudrait juste un peu de désherbage et des panneaux racontant son histoire.

Nous avons le temps de revoir la mer à Dürres. Plaisir de retrouver un endroit familier, le gardien du parking du Musée archéologique nous reconnait. Il nous salue en français. Nous allons manger une glace chez Celia en front de mer .

Il reste une corvée : on nous a demandé de faire laver la Clio avant de la rendre. Les stations de « lavazh « ne manquent pas en Albanie, mais justement quand on en a besoin on n’en trouve pas. Les stations-service de l’autoroute Dürres –Tirana n’ont aps de pste de lavage. Il faut sortir et chercher dans les villages. Pour 200lekë (3€) deux jeunes hommes s’activent au kärcher et à la peau de chamois avec dextérité ; Ils nettoient même l’intérieur.

Tirana : jeux d’au sous la canicule

14h30 avec l’aide du GPS nous arrivons au Comfort Hotel –Rruga Fortuzi. Nous y sommes très bine accueillies, on se souvient de notre premier passage ; c’est toujours agréable d’être reconnu !

Les employés nous aident à garer la voiture. Nous déjeunons sur la terrasse sous un ventilateur hyper-puissant. Il ya également un système de brumisation mais pas tout à fait au point ; de gosses gouttes me tombent sur la tête.

Après une sieste de rigueur, je sors changer les 20.000lekë que je n’aurais jamais du prendre au distributeur d’Himarë. Les banques ferment le vendredi à 15h, mais els changeurs sont leur bureau ouvert.

Arrivée à la grande place Skanderbeg, j’ai la bonne surprise de voir que les palissades de chantier ont disparu : le dallage de la place est terminé De l’eau glisse sur le sol bombé. Des enfants jouent dans les jets d’eau. On dirait qu’on a attendu la canicule pour inaugurer les jeux d’eau. Skanderbeg à cheval est libéré des échafaudages. C’est vraiment une belle place ! Non loin, la cathédrale orthodoxe brille de ses coupoles dorées. Après la destruction de tant de lieux de culte je comprends ces reconstructions d’églises et mosquées neuves, mais elles manquent encore de patine !

Tirana : cathédrale orthodoxe

En face se trouve la Maison des feuilles : musée de l’espionnage installé dans une ancienne clinique gynécologique qui faut fréquentée en son temps par la femme du roi Zog. Occasion de réviser l’histoire récente de l’Albanie. Dans cette maison les services secrets d’Enver Hoxha étaient installés. Une mise en scène de la surveillance et de la terreur est orchestrée dans les pièces qu’on visite selon un parcours étudié ; on voit des films d’époque, puis les photos et les interviews des victimes, enfin les instruments d’espionnage et de surveillance. A la fin on ne trouve pas la sortie et on vit un moment d’angoisse ; c’est certainement voulu.

la maison des Feuilles

Je retrouve Dominique  à la même terrasse qu’il y a exactement un mois. Je reprends un café frappé comme l’autre fois . Seuls absents les musiciens gitans qu’on aurait dû filmer plus longtemps !

Nous décidons de dîner au même restaurant, mais il est encore trop tôt ; on retourne à la terrasse du Comfort et après on a la flemme de se lever. On nous fait comprendre qu’il est inutile de commander du poisson, ou un risotto de la mer, ou des calamars : le poissonnier voisin vient de descendre son rideau. Au moins nous savons maintenant que tout ce qu’on mange ici est très frais !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Auteur : Miriam Panigel

professeur, voyageuse, blogueuse, et bien sûr grande lectrice

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