EXPOSITION TEMPORAIRE Centre Pompidou jusqu’au 16 juillet 2018


« En 1918, Chagall est nommé commissaire des beaux-arts de Vitebsk et donne vie à un grand projet : ouvrir une école populaire d’art, gratuite et ouverte à tous »
Parmi les enseignants, El Lissizky, Kazimir Malevitch qui imprimèrent à leur enseignement les dogmes du suprématisme. Les élèves, à l’inauguration étaient 120 garçons, juifs en majorité.

Dès l’entrée, je découvre El Lissizky que je ne connaissais pas et la série Had Gadya. L’abondance des sujets juifs s’explique par le fait que Vitebsk était une ville juive d’une part, d’autre, après la Révolution d’Octobre les mesures de discrimination étaient abolies. Les juifs devenaient des citoyens à part entière et pouvaient s’exprimer ouvertement
De nombreuses œuvres célèbrent la Révolution, comme ce dessin de Chagall. On prépare des panneaux, 

Le suprématisme initié par Malevitch séduit de nombreux étudiants qui vont déserter les cours de Chagall pour suivre Malevitch plus charismatique qui fonde un collectif OUNOVIS « les affirmateurs du nouveau en art » dont les membres se reconnaissaient en cousant un carré noir sur la manche et se consacraient à concevoir des banderoles, des affiches, des décors de spectacle, à décorer des wagons et même des façades de bâtiments




Lissizky dessine, peint, conçoit des PROUNS « projets d’affirmation du nouveau en art » composés de figures géométriques planes ou en volumes, cubiques parallélépipédiques « stations d’aiguillage des agences de composition »
Chagall, dépité, va quitter dès 1920 Vitebsk pour Moscou concevoir les décors du théâtre juif Kamerny
Une exposition très intéressante aussi bien pour l’histoire de l’art que des idées, même si les prouns et les carrés de Malevitch ne sont pas très variés.
Ça a l’air intéressant en effet. Il faudrait que j’essaie de feuilleter le catalogue.
J’aimeJ’aime
J’ai hésité à lire ton article aujourd’hui, c’est l’exposition que j’ai choisie pour ma visite parisienne de la semaine prochaine. Mais je suis trop curieuse 🙂
J’aimeJ’aime