POLAR CORSE (?)
Après des lectures sérieuses, la couverture originale m’a fait de l’oeil. Un polar corse?
Après les bandits dans le maquis, un policier corse dans la ville nordiste. Pourquoi pas?
C’est une lecture agréable et facile, chapitres très courts (1 ou 2 pages), une intrigue bien ficelée (que je ne vous raconterai surtout pas).
Une incursion dans le monde des coachs de développement personnel, cela dépayse un peu. Rien sur Lille, cela pourrait être, Charleville ou Roubaix (il faut quand même la proximité de la frontière). La Corse n’est évoquée que très anecdotiquement : les plats mijotés de la mémé Angèle ou des proverbes en langue Corse.
Je me suis laissé embarquer le temps d’un samedi après-midi prolongé dans la nuit avec le sentiment un peu mélangé analogue à celui que j’éprouve quand je regarde une série policière à la télé au lieu de la Grande Librairie ou du documentaire d’Arte. Vague culpabilité d’un plaisir facile, comme finir le paquet de fraises tagada.
Certains polars donnent une analyse pointue d’un milieu social, ou une reconstitution historique pertinente ou font voyager dans des lieux où je n’irai jamais. Un Corse à Lille n’entre pas dans ces catégories. Divertissement sympathique, sans plus.
« Divertissement sympathique », certes, mais on en a besoin parfois 🙂
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@Aifelle : certes, j’y ai pris du plaisir mais quand je dois écrire le billet, je ne peux pas l’encenser.
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