Les Normands en Egypte au château de Caen – sur les pas de Flaubert

BALLADE  NORMANDE 

Sous les remparts, des salles  hébergent les expositions temporaires : Actuellement

Voyages en Égypte

Des Normands au pays des pharaons au XIXe s.   23 juin 2017– 07 janvier 2018

Bonaparte Maurice Orange

La première salle est consacrée à l’Expédition de Bonaparte (1798) illustrée par les tableaux de Guérin, Cognet et des gravures de Vivant Denon ainsi que les aquarelles de Conté. Un tableau de très grand format de Maurice Orange (1865) occupe tout un mur.

 

La Description de l’Egypte : en 9 volumes de texte et ses illustrations est présentée sur le meuble construit exprès pour la loger.

Dans un couloir : présentation de  l’Egyptologie avec des photographies d’époque, j’ai remarqué celle des fouilles de Thanis d’Athanase de Banville.

En face de la salle des photographies de très jolis petits objets sont dans des vitrines.

marilhat : mosquée de Basse Egypte

Une dernière salle est occupée par de beaux tableaux de Marilhat : Mosquée de Basse Egypte, de Ziem : Crépuscule sur le Nil et Cabanes la Grande Porte de la Mosquée el-Hassan.

Ziem : crépuscule sur le Nil

Cette exposition est couplée à une autre  au Musée des Beaux Arts dans le Cabinet des estampes

L’EGYPTE PHOTOGRAPHIEE

Sur les pas de Flaubert et Maxime Du Camp en 1849-1850 comme le raconte le livre Un Hiver sur le Nil de  Anthony Sattin que j’ai lu récemment. Dans une vitrine, je découvre avec émotion les passeports des deux amis, le diplôme de récompense de l’académie des Arts et Métiers que Du camp a reçu pour ses photographies. Au début, les photographies du débutant sont sombres et un peu ratées puis Du Camp progresse. Il n’y a pratiquement pas de personnage, à l’époque les temps de pause était très long. Les photos d’Abou Simbel, toute une série de Philae sont commentées par les lettres de Flaubert.

aube

« je ne sais comment Maxime ne se fait pas crever avec la rage photographique qu’il déploie. Du reste, il réussit parfaitement ; Quant à moi, je ne fais que contempler la nature, fumer des chicheks et me promener au soleil, j’engraisse » lettre à sa mère 15 avril 1850

Enfin, à Beyrouth, Maxime Du Camp se sépare de son matériel et ne fera plus de photographie.