POLAR ISLANDAIS
Est-ce ainsi que les vrais policiers travaillent ? Sont ils aussi consciencieux ?
L’inspectrice Elinborg ne dispose que de maigres indices : un châle qui sent le curry et la présence de la drogue du viol. Personne n’a rien vu, ni rien entendu, sauf une vieille folle obsédée par les ondes élecro-magnétiques. Et pourtant, patiemment Elinborg dénouera l’intrigue après mains tâtonnements et interrogatoires dans un village de taiseux – les Islandais ne semblent pas très bavards. Traques aléatoires et minutieuses.
L’auteur ne nous épargne aucune piste même très éloignée, même les culs de sacs. Je perds patience et m’accroche pour la suivre. Dans un polar, il faut de l’action, sinon quoi ? Cela traîne deux cent pages… et puis, cent pages avant la fin, sans crier gare, enfin ! Quelque chose se dénoue, et je me laisse entraîner.
Finalement, je comprends pourquoi les bloggeuses de ma connaissance ont recommandé cet auteur. Regard sur une Islande que je ne connais pas, mais surtout un roman autour du thème du viol, le fait que le policier soit une femme n’est pas indifférent.