Venise au petit matin

Cinq jours à Venise en juillet

6h30, heure du balayage à Venise. Les sacs d’ordures en tas au coin des canaux, attendent que le chaland-poubelle vert passe. Un goéland tire un petit sac au milieu du campo et entreprend de l’ouvrir. Avec son bec, il trie, ôte les cartons et les papiers, trouve un quignon de pain qu’il ne juge pas comestible et le laisse aux pigeons. Un joli sachet possède des anses que l’oiseau saisit délicatement. Ayant tout passé en revue, il cherche une autre aubaine. Les grands sacs noirs sont trop lourds. Les autres ne sentent rien. Le goéland s’éloigne.

En dehors des balayeurs, je croise des touristes faisant rouler des valises à roulettes bruyantes.

.Je passe par les mêmes ruelles qu’hier soir. Un nom  m’intrigue : ruelle du Tentor. Qui est ce Tentor ? Un tentateur ? Suivant les flèches j’arrive au Rialto. On décharge des caissettes  de polystyrène contenant du poisson. Les caisses volent de mains en mains. Le marché au poisson est installé dans de belles halles de brique avec des parements de pierre d’Istrie(comme à l’église des Frari). L’erbaria est le marché aux légumes et la caseria celui des produits laitiers.

Auteur : Miriam Panigel

professeur, voyageuse, blogueuse, et bien sûr grande lectrice

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s

%d blogueurs aiment cette page :